GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

L'infolettre Une

Voter à la Primaire populaire et poursuivre la bataille pour le rassemblement

Depuis des mois nous agissons avec de nombreux unitaires issus de différents courants politiques de la gauche, pour rassembler la gauche et les écologistes. A 80 jours du scrutin la situation est critique : sans dynamique dans notre camp social, le plateau du second tour sera un duel entre 2 tendances de droite. Au-delà des élections ce serait une bérézina pour les forces du progrès, pour la justice sociale, pour la bifurcation écologique, pour la démocratie.

Malgré des appels nombreux il n’y a ni procédure, ni débat pour confronter les programmes, discuter des divergences. Le choix de l’électorat n’est pas éclairé. C’est pourtant la seule voie à poursuivre pour être au second tour, pour chasser Macron et marginaliser Pécresse, le Pen ou Zemmour.

Dans ce contexte, la Primaire Populaire a modifié son projet initial et appelle à départager différentes candidatures. Que faut-il en penser ?

La procédure proposée n’est pas celle d’une primaire mais elle apparaît pour des dizaines de milliers de militant.es, sympathisant.es de gauche et de l’écologie comme le seul  outil à disposition.

Primaire Populaire : des limites évidentes

Si le million de votants n’est pas atteint le résultat fera l’objet de critiques, contestations. Nous appelons celles et ceux qui souhaitent faire gagner un projet social, écologiste et démocratique à s’inscrire et faire s’inscrire des milliers de citoyens supplémentaires pour donner plus de sens à cette consultation.

Après cette consultation, il faudra poursuivre le combat du rassemblement, quelle que soit le/la candidat.e qui arrivera en tête.

Des responsabilités multiples : Manuels Valls a-t-il gagné ?

Tous les candidats portent une responsabilité dans la situation en poursuivant toutes et tous sur leurs rails sans chercher les convergences, la formation d’une équipe et d’un accord de législature.

D’une certaine manière Hidalgo, Jadot et Mélenchon cultivent la maxime de Manuel Valls sur les gauches irréconciliables et rêvent de gagner l’hégémonie sur la gauche. Vaste illusion !

Il n’y a pas de victoire possible sans pluralisme de la gauche et de l’écologie. Rien ne sera possible ni en 2022, ni ensuite pour reconstruire notre camp social sans cette conception du pluralisme et de la démocratie.

Les gauches doivent se parler : rencontrez-vous !

Christiane Taubira, avait dit qu’elle ne serait pas une candidate de plus. Il ne suffit pas d’en appeler aux convergences sans préciser la nécessité d’une confrontation entre les différents projets et sans prendre des initiatives en ce sens.

Si Jadot semble enfermé dans une logique univoque du type « tous derrière moi, c’est le temps de l’écologie », Jean Luc Mélenchon a entrouvert une porte en indiquant qu’il rassemblerait les partis de gauche au soir du premier tour. Mais pourquoi attendre le premier tour ? Les sondages le mettent en tête, c’est maintenant qu’il doit prendre l’initiative de faire des propositions de rencontres à tous les candidats des gauches et des écologistes. Jadot se grandirait en faisant de même en renouant avec la démarche qu’il avait initiée au premier semestre 2021.

Unité et contenu de l’unité sont indissociables.

Poursuivons la bataille pour l’unité et la plateforme commune. Cela suppose de débattre, de le faire publiquement et de chercher les voies et moyens de dépasser les divergences pour pouvoir gagner en 2022. Face aux urgences sociales, démocratiques, écologiques et  climatiques,  il serait irresponsable de se laisser imposer cinq années de plus de politiques destructrices néo-libérales et  autoritaires.

Inscrivez-vous à l'infolettre de GDS




La revue papier

Les Vidéos

En voir plus…