GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

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Contre Macron et son gouvernement, lutter et rassembler !

Grèves et manifestations se multiplient dans tout le pays. Dans l’éducation mais aussi dans le secteur privé. Malgré l’absence de débouché politique à gauche, la colère monte contre Macron et sa bande.

Education, grève historique

Le ministre de l'éducation nationale voulait révolutionner l'école, mais ses réformes et sa gestion de la crise sanitaire tendent surtout à accroître les inégalités. De non-remplacement en non-remplacement, les professeurs et les parents d'élèves jugent que le "contrat" éducatif n'est plus rempli.

Faire face aux instructions de dernière minute du ministre et à ses rétropédalages incessants, suscite l'exaspération et la colère. S'ajoute  aux changements de pied incessants, un manque flagrant d'effectifs et de moyens donnés pour assurer la sécurité des élèves et des professeurs. Tout cela dégrade  les conditions de travail et les conditions d'apprentissage.

Des moyens pour l’école publique, assez du mépris de Blanquer

Après deux ans de crise sanitaire, deux ans d'ajustements permanents à la dernière minute, un point de non-retour a été atteint. Réactionnaire obsédé par le soi-disant « wokisme » et la soi-disant « cancel culture », Blanquer trouve du temps pour s’occuper d’un meeting à la Sorbonne plutôt que d’informer en temps et en heure les enseignants et les parents d’élèves.

Manque de moyens pour l’école publique et mépris de la part de leur ministre, ont amené les syndicats enseignants à lancer à la quasi-unanimité un appel à la grève soutenu par la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). Ils souhaitent un protocole sanitaire protecteur et stable avec les moyens adéquats : masques chirurgicaux et FFP2, capteurs de CO2, remplaçants, personnel de vie scolaire.

Face à l’ampleur de la grève, le gouvernement a été contraint à quelques concessions (en termes de masques et de remplacement…).

Mobilisations aussi dans le privé

Si la mobilisation du monde scolaire a été historique, elle ne doit pas faire oublier toutes les autres grèves et manifestations qui éclatent dans le pays. Ce sont, par exemple, les salariés du sanitaire, médico-social et social (du privé et du public) qui s’estiment à juste titre les « grands oubliés du Ségur de la Santé », injustement écartés du bénéfice de l’augmentation de leurs salaires.

 Les salariés des fonderies, des entreprises sous-traitantes de l’automobile sont venus de tout le pays manifester à Bercy. Les négociations salariales sont dans l’impasse chez les routiers.

On ne compte plus aussi les débrayages et grèves dans de très nombreuses entreprises à l’occasion des négociations annuelles obligatoires sur les salaires et le temps de travail (NAO). Les prix flambent, les bénéfices vont aux actionnaires pas aux salaires et le point d'indice est toujours bloqué pour les agents de la fonction publique !

 Le poison de la division politique de la gauche

 La journée intersyndicale interprofessionnelle de grèves et de manifestations du 27 janvier est une occasion de rassembler des luttes aujourd’hui sectorielles. La division et l’absence actuelle de perspective majoritaire à gauche pour mettre dehors Macron  pèsent sur la combativité des salariés ! Travailler au rassemblement pour une candidature commune, c’est aussi favoriser le développement des luttes.

 Marcher sur deux jambes c'est travailler sur les deux plans : celui des luttes sociales, écologiques, démocratiques et sur le débouché politique.

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