Sarkozy en total bide idéologique
Il prétendait avoir « gagné la bataille idéologique » contre la
gauche et le socialisme. Sarkozy n’est qu’un pitre sans
idées : le voilà, lui, l’homme de la main invisible du marché
qui met la main lourde de l’Elysée pour imposer la fusion de
grandes banques et y nommer son commis. Pérol, c’est celui
qui organisa le silence en 2004 sur l’argent sale de l’UIMM
quand Guillaume Sarkozy postulait à la tête du Medef et puis
coula Natixis.
C’est fini le temps où l’on nous baratinait tous les matins sur
France Inter : « On ne peut rien contre les capitaux sinon ils
vont fuir ». Fini le temps où il fallait « moins d’état ».
Fini le temps ou l’on nous balançait : « Pas d’économie
administrée ! ». Fini le temps de « laisser faire le marché ».
On pourrait peut-être se dire : « - C’est mieux que les incapables
du privé ». On pourrait croire que les néolibéraux
conservateurs désemparés font un virage et que les pouvoirs
publics vont reprendre le dessus sur les faillites, vols et spéculations,
banqueroutes lamentables du privé. Mais non, avec
cette nomination de Pérol aux forceps, contre toute déontologie,
Sarkozy fait du mécano, mais pas pour l’intérêt général,
c’est seulement un hold-up. Il impose son « clan », celui du
Fouquet’s parce qu’il détient la République, il nomme son
«béké», il se sert. « Laissez moi travailler » ose s’exclamer
Pérol en « UNE » du journal d’Askolovitch, le « JDD » : il ne
souffre déjà aucun contrôle. Ils annoncent que cette année, il
y aura au moins 300 000 chômeurs et le déficit de l’état va
atteindre 5,6 % du « PIB »… Pseudo président de la croissance
et du pouvoir d’achat…
Sarkozy c’est l’homme qui défendit Aventis-Sanofi pour son
frère François Sarkozy mais qui a livré Gandrange à Mittal et
a lâché ses salariés avec lesquels il posait en photo, casque sur
la tête et citations de Jaurès et Blum à la bouche.
C’est l’homme qui se met à adorer les déficits hier maudits, et
sort des centaines de milliards de ses caisses hier prétendues
vides. En gros il piétine sans vergogne l’idéologie affichée
dans sa campagne de 2007, mais son but reste le même : s’il
fait intervenir l’état ce n’est naturellement pas pour le bien
public, mais pour le bien des plus riches.
Les sarkozystes se moquent des « idées », il n’en ont que pour
le pognon.