GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

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Refuser l’austérité et la régression sociale

Nicolas Sarkozy, identique à lui-même, revient sur le devant de la scène (mais était-il vraiment parti ?) . Quant au Medef, il clame haut et fort que « notre modèle social hérité de la Libération a vécu » et en profite pour mettre en avant ses propositions provocatrices pour le salariat : suppression de deux jours fériés, « assouplissement » du SMIC et des seuils sociaux… Voilà pourquoi nous luttons contre le retour de la droite au pouvoir et nous combattons les projets du Medef. Mais comment battre la droite si la politique menée par la gauche au gouvernement s’évertue à vouloir séduire le patronat et est sourde aux revendications des salariés ? Manuel Valls s’entête malgré l’absence de résultats de sa politique. Il faut donc rassembler et réunir les conditions d’un changement de politique et donc de Premier ministre. Un après-Valls de gauche est possible, car rien n’empêche de constituer un gouvernement de gauche s’appuyant sur la majorité de gauche qui existe toujours au Parlement (PS-PC/FdG-EELV.) Point n’est besoin d’agiter la « menace » d’une dissolution.

Catastrophique car récessif et régressif

Manuel Valls est donc allé présenter le programme de son gouvernement à Berlin : 40 milliards pour les entreprises, 50 milliards d’économies en 3 ans sur les dépenses publiques et des « réformes structurelles » comme la réforme territoriale, la remise en cause des seuils sociaux (pour les institutions représentatives du personnel) et le développement du travail du dimanche. Un programme catastrophique car récessif pour l’économie et régressif pour les salariés. Pas étonnant qu’Angela Merkel ait salué cet « impressionnant programme ». Cela n’a pas empêché la chancelière allemande de refuser toute politique de relance en Europe, et ce même dans son pays, alors que la croissance y est de plus en plus faible.

Combattre et rejeter toute mesure d’austérité

Certaines des mesures mises en avant par Manuel Valls seront débattues bientôt à l’Assemblée nationale, notamment avec la loi de finances (le budget 2015) . Elles seront l’objet d’un débat qui devrait être l’occasion de bras de fer entre le Premier ministre et un nombre croissant de députés socialistes. Ces discussions ne devront pas rester confinées au Parlement mais devront être relayées dans tout le pays. Il faut travailler à la construction d’un rapport de forces social pour que les mesures d’austérité envisagées, notamment sur la Sécurité sociale, soient rejetées. Dans ce combat tous les militants socialistes soutenant le collectif « Vive la Gauche » doivent être particulièrement actifs : ils ont un rôle décisif à jouer dans les mois qui viennent.

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