Le deuxième tome des mémoires de notre camarade Gérard Filoche retrace "ses années PS" de 1994 à 2018. Mai 68, une histoire sans fin (tome 2) est paru aux éditions Atlande.

Mai si, Mai encore, Mai toujours.

Le premier tome de « Mai 68 histoire sans fin » l’avait fait de 1964 à 1994. Le deuxième tome raconte comme nulle part ailleurs la lutte de classes en France de 1994 à 2018,

Ça raconte la grande grève généralisée de Novembre-Décembre 1995, la plus importante après mai 68 et son effet différé, la victoire de Lionel Jospin.

Ça raconte la longue bataille des 35 h, avant pendant et après 1997-1999, la lutte pour les salaires nets et bruts.

Ça raconte l’interminable combat contre les destructions du Code du travail, 2004-2008, 2013, 2016, 2018 pour la dignité des salariés et la sauvegarde de leur Sécurité sociale et de leurs services publics

Ça raconte des millions de salariés dans la terrible bataille - provisoirement perdue - pour les retraites à 60 ans à taux plein, en 1993, 2003, 2010, 2013.

Ça raconte la lutte politique contre les traités capitalistes européens, la victoire en 2005 contre le TCE,

Ça raconte 25 ans de toute la gauche, les 25 dernières années du PS et ça décrit comment il est impacté par toutes ces luttes de classes d’élections en élections, de luttes sociales en luttes sociales, de congrès en congrès.

A la tête du PS on passe de Fabius à Rocard, de Emmanuelli à Jospin, de Hollande à Aubry.

A la tête du Medef, on passe d’Antoine Riboud au Baron Sellières, de Laurence Parisot à Pierre Gattaz.

A la tête des syndicats, on passe de Nicole Notat à Laurent Berger, de Bernard Thibault à Philippe Martinez,

A gauche on passe d’Arlette Laguiller à Nathalie Artaud, d’Olivier Besancenot à Philippe Poutou, de Robert Hue à Pierre Laurent, de Noël Mamère à Eva Joly et Cécile Duflot.

A la tête des gouvernements, on passe de Chirac à Jospin, de Raffarin à de Villepin, à Sarkozy, à Fillon et puis à la trahison du quinquennat maudit de Hollande-Valls.

Ce livre révèle le dessous des cartes, les zones inconnues mais décisives des combats acharnés « dedans » et « dehors » de la Gauche socialiste, avec ses milliers de militants actifs, connus et inconnus, « courant de la société et courant du parti », qui se comptent courageusement de 13 à 30 % à chaque congrès de Liévin, de Grenoble, de Dijon, du Mans, de Reims, de Toulouse, de Poitiers et se retrouvent dans chaque mouvement social, contre le CPE ou la loi El Khomri, au cœur des grosses mobilisations de 2003, de 2006, de 2010, 2016, pendant trois décennies de résistance aux offensives libérales.

Hors des exégèses déformées ou de la vulgate des gros médias, c’est précis et décapant, c’est une épopée lyrique, c’est l’aventure d’une longue praxis révélée, décortiquée de façon logique, cohérente.

Il y a de la théorie.

Il y a de l’histoire.

Il y a des documents.

Il y a des anecdotes surprenantes.

Il y a du panache tout le temps. Il y a un militantisme désintéressé et opiniâtre, un espoir inlassable de changer le monde en faisant avancer la cause du salariat, ces exploités qui n’ont que leur force de travail à vendre.

Ce livre est une somme et une pépite, une mémoire vivante reconstituée, réanimée, des grands évènements  mais aussi des petites histoires succulentes.

C’est le récit chronologique méthodique, inédit d’une longue tranche de la vie politique française avec le style simple d’un mémorialiste engagé.

Sans mémoire pas d’avenir. Sans expérience pas de progrès. C’est fait pour servir la jeunesse et indique comment reconstruire une grande maison commune démocratique, pluraliste et unitaire de toute la gauche, en vue de la révolution socialiste.

Il est dans toutes les bonnes libraires. 1200 pages un glossaire des noms, des sigles, des dates. Il a le poids d’un code du travail, 1,5 kg. 25 euros. Commandez le aussi à "contact@gds-ds.org" (9,5 euros de frais de port).