En Loire-Atlantique, la gauche en commun
Pour les départementales en Loire-Atlantique, les discussions avec la majorité sortante de gauche n’ont pas abouti. Les sortants et la maire de Nantes ont priorisé un accord avec EELV (qui n’a pas été possible aux régionales). Les écologistes ont ainsi obtenu quatre candidats éligibles sur Nantes (aucun sortant).
La gauche sociale à l’offensive
La GDS a mené les discussions avec le PS, en présentant notamment la candidature d’une femme, juriste, engagée et militante associative reconnue. Le PS a préféré investir une candidate « Macron compatible ». Le PCF n’a pas pu trouver d’accord non plus, le PS ayant déjà « beaucoup » donné aux écolos.
Or, l’absence de la gauche sociale dans cette élection n’est pas envisageable. PCF et GDS (dont les élus à Nantes militent au coude-à-coude dans le groupe « Gauche commune ») ont donc initié des candidatures dans quatre cantons. Depuis, la dynamique unitaire a été rejointe par la GRS. La France insoumise apporte par ailleurs son soutien à nos candidats, ainsi qu’Ensemble!. Un accord a enfin été trouvé avec « Nantes en commun » (une association qui promeut le municipalisme, à l’image de « Barcelone en commun »), pour ne pas présenter des candidats sur les mêmes cantons.
Voici quelques-unes de nos propositions :
- doter chaque élève de Sixième d’un ordinateur portable ;
- assurer un droit à la mer et aux vacances pour les familles populaires ;
- refuser toute fermeture de guichets de services publics (dont centres d’incendie et de secours) ;
- expérimenter un EHPAD « hors les murs », pour bénéficier chez soi des mêmes services qu’en établissement.
Cet article de notre camarade Nadège Boisramé est à retrouver dans le numéro de mai 2021 (n°285) de Démocratie&Socialisme, la revue de la Gauche démocratique et sociale (GDS).