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Vive la cotisation sociale !

Depuis des années, l’Etat met en œuvre des exonérations de cotisations patronales qu’il doit normalement compenser intégralement à la Sécurité sociale. Dans les faits, il le fait souvent mal et avec retard. Dorénavant  le gouvernement Macron-Philippe entend ne plus compenser les nouvelles exonérations qu’il décide. Il veut aussi mettre en œuvre une énième réforme des retraites qui aura des effets destructeurs.

Des exonérations de cotisation à la charge de la Sécurité sociale

La Sécurité sociale devant dégager un excédent de 20 milliards l’an prochain, le gouvernement entend « écrêter » cet excédent. Paradoxe (apparent) : les néo-libéraux sont en train d’étatiser la Sécurité sociale. Il s’agit bel et bien de fondre le budget de la Sécu dans celui de l’Etat. Parallèlement on baisse, on supprime les cotisations au profit d’une CSG considérée de plus en plus comme un impôt. Tout bénéfice pour le patronat qui n’a jamais accepté, du fait du rapport de force social à la Libération de devoir participer au financement de la Sécu.

Un système de retraite par points pénalisant

Le Thatcher français mène une politique cohérente de destruction de la Sécurité sociale, une protection solidaire et collective basée sur la cotisation des salarié.es et des patrons. Les cotisations sociales, c’est une partie de leurs salaires que les salariés mettent  en commun pour se prémunir contre les accidents du travail, le chômage, la maladie. Il en est de même pour les retraites.

Macron et ses amis veulent imposer une réforme instaurant un système par points où les pensions dépendront de la valeur du point et non plus du  salaire touché en activité. La prestation définie ce serait fini ! Seule la cotisation sera définie et en fonction de la démographie et de la situation économique, une baisse de la valeur du point est possible avec à la clé une baisse des pensions versées. La retraite par points sera encore plus pénalisante pour les bas salaires et les carrières hachées (temps partiel, périodes de chômage).

Macron et Philippe chutent dans les sondages

Les attaques se font de plus en plus lourdes, l’exécutif dévisse donc dans l’opinion. Il faut à nouveau se mobiliser dans la rue, le 9 octobre par exemple. Mais la gauche et ses différentes composantes ne proposent pas d’alternative globale et réelle alors que tout le permettrait. C’est la dispersion des forces, la division, la culture de son identité propre qui dominent à gauche. Alors que sur l’urgence sociale, l’urgence climatique, l’urgence démocratique, l’urgence européenne, il y a des convergences très fortes sur le fond.

En septembre à la fête de l’Huma, à Tours en Octobre

Rassembler la gauche reste une nécessité absolue. C’est sur ce thème de « l’union de la gauche en questions » que la Gauche démocratique et sociale (GDS) organise à la fête de l’Huma, avec nos amis de République et socialisme,  un débat (samedi 15 septembre à 10h30) avec des représentants du PCF, d’Ensemble, de Génération.s.

La question européenne y sera évidemment abordée. Ni l’Europe de Macron, ni l’Europe de Salvini, Orban et des nationalismes qui montent ! Nous voulons construire un front uni à gauche pour une Europe du social, de la transition écologique contre celle de la finance ou de la xénophobie. Il y a urgence !

Les 13 et 14 octobre à Tours, nous organisons des « Rencontres pour l’unité de la gauche », qui seront des  journées de débat avec des journalistes, des universitaires, des militants syndicaux et politiques.

Participez-vous aussi à ces échéances. Travailler ensemble c’est hâter la solution politique, le débouché à nos résistances et à nos luttes. Nous n’y arriverons qu’ensemble.

 

 

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