Une année folle, entre colère, espoir et détermination
À l’issue d’une séquence délirante, Macron a finalement nommé Michel Barnier à Matignon. Impossible de ne pas penser à la situation qui prévalait à gauche, il y a un an. Retour sur douze mois où division et désillusion ont finalement laissé place à l’espoir. Un espoir pour l’instant inabouti.
Il n’y a pas deux gauches irréconciliables. Réformes et révolutions ne s’opposent pas, mais se nourrissent l’une l’autre. Le capitalisme engendre des revendications qu’il ne peut satisfaire et c’est à la base que, sans cesse, renaît la combativité populaire. De l’ampleur du mouvement social naissent les succès électoraux. Le bon score obtenu par Mélenchon en avril 2022 illustre en l’espèce la recherche d’une issue politique unitaire et majoritaire. Ce fut un effet différé des combats communs menés depuis 2017, voire avant (loi El Khomri, ordonnances Pénicaud, défense de la SNCF et des services publics, Gilets jaunes, et mobilisation sur les retraites). Et la NUPES s’imposa enfin, en mai-juin, comme une voie unitaire pour résister, et à terme gagner.
En ordre dispersé
En septembre 2023, nous pensions, à la GDS, que la NUPES, pas assez unie, mais pas encore complètement éclatée, devait construire une liste commune pour les élections européenne du 9 juin suivant. Nous avons mené campagne vigoureusement avec nos trop faibles moyens pour que cela se fasse. Il n‘y avait aucun obstacle : le programme de la NUPES contenait presque trois pages co-écrites sur l’Europe, Manon Aubry proposait une plateforme commune avec beaucoup d’intelligence, Mélenchon et Bompard avaient même accepté Marie Toussaint comme tête de liste et donnaient des garanties sur la composition de celle-ci. La GDS a soutenu l’appel de « 24 maires pour l’union en 2024 » et porté à bout de bras la pétition qui en est sortie jusqu’à ce qu’elle ait 24 000 signatures !
Mais hélas, Marine Tondelier s’est embourbée dans un refus obstiné allant jusqu’à traiter les unionistes de « forceurs », ce qui était un mot pour le moins malheureux.
Son idée était que les Verts devaient être en tête coûte que coûte le 9 juin et s’imposer à la gauche, peu importait l’unité de celle-ci. Marine Tondelier a affronté les Jeunes écologistes, qui, avec les Jeunes insoumis et les Jeunes socialistes, mirent au point une plateforme européenne commune et bataillèrent vivement publiquement pour l’union. Marine Tondelier s’est débrouillée pour qu’il n’y ait pas un vote franc à l’intérieur d’EELV sur l’union, elle a fait adopter le choix d’une liste isolée à l’aide de votes indirects sur la direction des Verts. En malmenant ainsi la NUPES, Marine Tondelier la fragilisait. Elle refusait en même temps, avec le PS et le PCF, la concession d’UN siège de sénateur à LFI, et brouillait le futur (les municipales, les régionales), même si elle promettait l’union pour… les présidentielles !
Comme les Verts ne voulaient pas l’unité, le PS n’a pas pu la construire seule avec les insoumis, son aile droite l’en empêchant. Et le PCF n’a même pas été percuté par cette question, comme il l’aurait été immanquablement s’il y avait eu accord Verts-PS-LFI. Et comme Mélenchon ne tenait pas plus que cela à l’union de la gauche, LFI s’employa alors à prétendre que la liste Aubry était la seule unitaire. Exit la NUPES : Mélenchon partit dans une querelle sémantique violente insensée sur « le terrorisme » ou non du Hamas, et la gauche ramassa ses débris au lieu de pouvoir se mobiliser massivement pour défendre ensemble le cessez-le-feu immédiat à Gaza. Les uns les autres se confortèrent ensuite sur des divergences qui n’existaient pas et, tout au long de la campagne électorale, les aggravèrent.
La peau de chagrin
Nous expliquions, nous, à la GDS, comme de juste, que cela allait nourrir le Rassemblement national et la liste Bardella. Nous avons même réussi à faire signer dans une dizaine de départements un appel commun a toute la gauche pour le cessez-le-feu à Gaza et pour deux États en Palestine. Mais comme LFI était repartie dans un cours non unitaire, Bompard refusa d’en faire un appel national, les injures firent florès des mois durant. Nous défendions l’idée de l’union aux européennes, aux municipales, aux régionales de façon à apprendre à agir ensemble, à argumenter ensemble, pour gagner ensemble et gouverner ensemble. Nous expliquions sur tous les tons et tous les jours sur notre site, dans D&S, sur les réseaux sociaux, dans les meetings, que sans cette union, le RN allait immanquablement l’emporter : « Il est minuit moins le quart avant Le Pen » disions-nous sans relâche. Notre pronostic était que l’union provoquerait une dynamique susceptible de porter la liste de gauche unie en tête le 9 juin 2024, et que cela préparerait la victoire ultérieure de la NUPES.
L’union est un combat stratégique selon nous, pas seulement tactique. Notre raisonnement a une base théorique : c’est la puissance de notre classe sociale, le salariat comprenant 90 % des actifs. L’unir est la clef pour gagner, et donc pour appliquer un programme social du type « Redistribuer les richesses d’abord et lancer dans le même temps la bifurcation pour sauver du climat ». Mais celles et ceux qui opposent écologie et social, leurs intérêts d‘appareil et ceux de notre classe toute entière, ne peuvent pas comprendre. Cela a tout brouillé.
Comme les Verts de Marine Tondelier croyaient dur comme fer mettre « l’écologie devant la gauche » et n’écoutaient pas nos avertissements, le climat se dégrada. Les médias des milliardaires firent leur sale besogne, bien aidés en cela par l’éclatement de la NUPES. Ils visèrent et isolèrent plus facilement la LFI, récoltant parfois des propos d’un sectarisme navrant de part et d’autre, « doriotistes », « antisémites », « traîtres », « vendus », « macronistes »… Les médias confortèrent le RN, avivant les fantasmes d’une prétendue invasion migratoire, et d’une prétendue insécurité galopante. Peu importait qu’en fait l’immigration soit bloquée de longue date en France, et que crimes et délits soient à la baisse, la propagande matraquait d’autant plus les esprits jusque dans les campagnes reculées, qu’il n’y avait pas un front commun de gauche pour lui résister.
Même les militantes et les militants de la base se décourageaient, et nous, qui persévérions à multiplier les rencontres à gauche, avions le plus grand mal à maintenir le cap de l’union. Nous avons quand même réussi, devant cent personnes, le 4 mai 2024, à faire parler ensemble toute la gauche de l’Europe sociale et écologique, et à préparer un appel au regroupement pour l’après 9 juin. Mais c’était très fragile.
Ce fut au point qu’au soir des européennes, le RN atteignit 31,4 % à lui seul (plus 5,5 % à Reconquête), tandis que la gauche divisée faisait 30,6 % : le PS passait devant avec 13,8 %, LFI arrachait 9,9 % les Verts faillirent être éliminés avec 5,5 % – le prix de la division ? –, tandis que le PCF terminait à moins de 2,4 %.
Le coup de la grenade
C’est alors que Macron imagina son putsch : profiter de la division qui faisait rage à gauche.
Macron, depuis le début, est un aventurier instable, chargé de mission par la finance, le CAC 40 et le Medef, sans être passé par les filtres des partis bourgeois, de leurs arcanes institutionnels, de leurs congrès, de leur sélection et apprentissage dans les mairies, communes, départements, régions, assemblées parlementaires. Dans son livre de lancement Révolution, lors de sa campagne de 2017 menée à la hussarde, il défendait déjà une « société sans statuts », « agile » et sans Code du travail ni conventions, fonctionnant à tous les niveaux avec un « esprit d’entreprise », sans cotisations sociales, ni impôts progressifs. Grâce à la division qui sévissait alors à la gauche, il s’est fait réélire cinq ans plus tard, mais sans majorité absolue cette fois. Il a procédé par « grands débats bidon », par zigzags et à-coups, articles 49-3 et coups de bluff, et c’est ainsi qu’il se lança donc dans une dissolution « coup de poker » : puisque sa politique ne fonctionnait pas, que sa réforme des retraites à 64 ans n’était pas admise par la majorité du pays, parce qu’il allait probablement échouer sur le budget 2025, il théâtralisa une dissolution soudaine et brutale suivie d’élections à la hussarde en moins de 15 jours.
La raison ? La gauche était divisée et donc perdue ; il n’avait que le RN en face de lui, une extrême droite à près de 40 %, Macron se sentait assez suffisant pour qu’il lui soit facile d’imposer une cohabitation à Jordan Bardella. Lui président, l’autre Premier ministre, il se faisait fort d’incarner « en même temps » la droite et la gauche, tout en continuant pour le compte du Medef, la politique ultra-libérale qu’il mettait en œuvre depuis 2017.
Nous fûmes forcés de rattraper en dix jours neuf mois et dix ans d’erreur
Difficile union…
L’union fait la force contre l’ennemi de classe. Mais la force ne fait pas l’union… À l’intérieur du front commun de la gauche, il y faut respect, diplomatie, écoute, patience, savoir-faire, volonté. Impossible au sein de l’union d’être un Janus à double face : un côté pile qui dit « Je veux l’unité avec vous » et un côté face qui dit « Sinon, je vous casse la figure ». Un côté pile : « Je vais vous écraser à l’élection européenne, les Verts seront en tête, je refuse l’union même sur ma liste dirigée par Marie Toussaint », et un côté face : « Quand j’aurais affirmé ma suprématie, je ferai accord pour la présidentielle ». La gauche est pluraliste et exige le maximum de démocratie, elle ne peut pas vivre avec des rapports de force brutaux.
La NUPES a constitué un grand espoir et une grande déception. Unie, elle menaçait Macron. La « grande » presse n’eut de cesse de la diviser. Sa naissance avait donné enfin une issue politique aux luttes et son programme était clairement orienté à gauche. Mais son éclatement et le retour à l’idée qu’une des forces de la gauche, seule, puisse l’emporter contre les autres, c’était destructeur.
Ainsi, Marine Tondelier, en refusant une liste commune en septembre 2023, a largement préparé la séquence que nous vivons : il faut le dire pour deux raisons, la première parce qu’elle est fautive et la seconde parce que depuis qu’elle « répare » en se faisant unitaire, il faut que ce soit du solide, du sincère et pas du provisoire, la gauche ne peut recommencer avec le Nouveau Front populaire ce qui s’est passé avec la NUPES.
Le 9 juin à 21 h, Macron pensait jouer sur du velours et se préparait à cohabiter avec Bardella au terme d’une campagne accélérée qui allait déglinguer la gauche. Et là, en un soir, il fallut rattraper, corriger, réparer neuf mois et dix ans de division. Et on l’a fait… Le soir du 9 juin 2024, la GDS, comme le 10 avril 2022, appelle à un candidat par circonscription et un seul programme. François Ruffin appelle à un « Nouveau Front populaire ».
Et, comme le dit Marine Tondelier, depuis, avec insistance, « On l’a fait ! ». « On » a fait un programme commun, un partage des circonscriptions, un schéma de campagne commune et on a gagné les élections ! Exit les divergences sur l’Europe. Exit les divergences sur Gaza. La GDS avait raison : la gauche avait toujours sur le fond défendu la même chose sur ces deux sujets et rien n’empêchait l’union sur une liste commune dès septembre 2023.
Dès le début, les quatre partis EELV, LFI, PCF et PS auraient pu (et auraient dû) inviter la GDS et d’autres forces militantes proches (ne serait-ce que celles qui avaient participé à la réunion du 4 mai 2024) pour y travailler – ils ne l’ont fait que le 14 juin à la maison de la Chimie, et le lendemain, à la manifestation contre l’extrême droite…
Il y a bien eu un coup de Trafalgar très nuisible : LFI a exclu ses unionistes au moment où elle refaisait l’union. Ce fut une purge odieuse et laide selon la méthode stalinienne, ceux qui ont raison avant les autres, et ne sont pas suivistes de la direction, sont chassés. Lorsque les listes de candidats sont déposées, on apprend la stupéfiante nouvelle : les députés Danielle Simonnet, Raquel Garrido, Alexis Corbière et Hendrick Davi – pourtant des figures de LFI – ne sont pas réinvestis comme candidates et candidats dans les circonscriptions attribuées à LFI au titre du NFP. Au passage, les deux seuls candidats unionistes de la GDS – à Billère, près de Pau et à Avignon – sont fragilisés par des concurrents LFI. Ceci par « décision » d’une obscure « commission électorale » issue de nulle part, ni élue par personne. Jean-Luc Mélenchon, par son obligé, Manuel Bompard, règle des comptes avec les meilleurs éléments du mouvement qu’il a suscité en 2008, fidèles qui, pour certaines et certains le suivent depuis trente ans ! Parce qu’ils sont vivants, intelligents, talentueux, lui font de l’ombre en se prononcent pour la démocratie ! C’est une ombre au tableau du Front populaire, mais les électrices et les électeurs désigneront malgré tout nombre des « purgés », avec des scores atteignant jusqu’à 75 % des voix.
Et ce, au moment où le Font populaire s’étend de François Hollande à Philippe Poutou, ce sans qu’aucun des deux ne s’y opposent. Qu’on me permette ici de rappeler que je me suis bien souvent fait railler en défendant pendant la dernière décennie la nécessité d’une alliance de gauche du PS à Poutou. C’est maintenant chose faite. Même Hollande, qui m’invectivait parce que je faisais un meeting avec Besancenot, est sur la même plateforme que le leader du NPA-Anticapitaliste.
L’union de la gauche est très large, mais le programme est très bon, il rejette « la politique dite de l’offre » et propose une transition sociale nettement en rupture avec l’ordre macronien libéral, dénonçant ces politiques antisociales qui nourrissent le RN.
Malgré 47 sondages donnant le RN gagnant, malgré une déferlante médiatique inouïe, les unionistes de gauche ont gagné. 85 % des électrices et des électeurs étaient pour l’union ; elle s’est donc imposée. L’union a fait la force pour gagner : la gauche a distancé les macronistes le 30 juin et elle est arrivée en tête le 7 juillet, déjouant tous les pronostics ! Ces résultats électoraux sont un effet différé de cette mobilisation immense du salariat soutenue par 95 % des actifs qui a été menée par l’intersyndicale au premier semestre 2023 – 34 millions de manifestants en cumulé, quatorze jours de manifestations et grèves ! Macron n’avait alors rien cédé, il avait nié la démocratie la plus élémentaire et son coup de force a échoué ! Rien ne s’oublie dans les luttes sociales : rappelons-nous aussi que déjà,en juin 2003, Fillon-Raffarin avaient défait l’immense mouvement de l’époque pour défendre notre retraite à 60 ans, mais qu’ils avaient perdu 20 régions sur 22 en faveur de la gauche moins d’un an plus tard, en mars 2004.
Sauf que cette fois, nous sommes en sursis : le RN menace toujours. Il faut réussir ; il y a plus que jamais obligation de résultats. Le Nouveau Front populaire ne doit pas recommencer les erreurs de la NUPES ; il doit se construire, s’implanter, se développer, se consolider, respecter toutes ses composantes, fonctionner à la base et au sommet, démocratiquement, respectueusement.
Coup d’état au carré
Le « coup d’état jupitérien » adonc lamentablement échoué. Défait dans les urnes, l’aventurier Macron vient tout de même de violer de façon scandaleuse le résultat des législatives anticipées en nommant Michel Barnier à Matignon, avec l’appui du RN. « Le RN au gouvernement est un risque nécessaire », affirme le patron du Medef qui préfère, comme ses ancêtres des années 1930, l’extrême droite au Front populaire.
Macron, qui gouvernait brutalement, sans concession, ni coalition, déjà avec une majorité relative, depuis juin 2022, nous a fait perdre cinquante jours en tergiversations, en affirmant que le président de la République doit « s’assurer » que la nouvelle majorité relative du NFP ne soit pas fragile, et que le gouvernement ne soit « pas renversé par une motion de censure ». Et le voilà qui prend ce prétexte pour en revenir à son projet de départ du 9 juin : gouverner à droite toute, en nommant le passe-muraille Barnier. Ce dernier n’ayant derrière lui qu’un groupe de 48 députés, il sera pourtant lui aussi à la merci du RN, qui pourra le renverser quand il voudra, ne serait-ce qu’à l’occasion du vote du budget 2025.
En fait, Macron a cyniquement choisi le RN contre le NFP arrivé en tête. Il aurait dû respecter le vote des Françaises et des Français, et nommer Lucie Castets à Matignon, la laisser former un cabinet ministériel. Ce gouvernement aurait peut-être été censuré… et ? Ce que Macron craignait, ce n’était pas que Castets échoue. Il avait peur, au contraire, qu’elle réussisse, il avait peur qu’elle augmente le Smic, qu’elle abroge la loi scélérate sur les 64 ans, et qu’elle gagne la popularité que cela aurait entraînée.
Mieux, Macron a recueilli préalablement l’avis du RN qui a accepté de ne pas censurer a priori le nouveau gouvernement Barnier. Ainsi Macron n’a certes pas Bardella comme Premier ministre, mais bâtit quand même une coalition minoritaire, comme il l’envisageait le 9 juin, cette fois autour d’un Barnier toléré par Le Pen.
Michel Barnier, c’est l’homme qui a déjà volé un autre scrutin : le référendum du 29 mai 2005. Il a tout fait pour imposer le Traité de Lisbonne, puis a négocié toutes les directives libérales de l’UE, y compris en abandonnant la PAC. Quatre fois ministre, deux fois commissaire européen, il a voté contre l’égalité de droits entre homo- et hétérosexuel.les, il a soutenu toutes les lois xénophobes sur l’immigration. Il veut même pire : la retraite à 65 ans, remettre en cause le droit du sol via un référendum sur ce sujet, rendre les frontières plus imperméables encore que ne le fait l’UE ! Il va mettre en place un budget ultra-austéritaire contre celles et ceux qu’il appelle avec une condescendance insupportable « les gens d’en bas ».
Celles et ceux qui s’illusionnaient sur la perspective d’un accord avec Macron, en scissionnant le Nouveau Front populaire et en rêvant d’un gouvernement dit de « compromis », en sont pour leurs frais. Macron a fait semblant, il n’a jamais été et ne sera jamais compatible avec la gauche.
Ce n’est pas une coalition qu’il faut espérer de lui : c’est sa défaite politique totale, celle de son pouvoir personnel et de ses alliés d’extrême droite, qu’il faut imposer. Faire barrage au gouvernement Macron-Barnier-Le Pen ! Faire barrage à son coup de force, et redonner le pouvoir au groupe parlementaire arrivé en tête par la volonté des électrices et des électeurs, et soutenir la seule Première ministre légitime : Lucie Castets.
Barnier est illégitime. Imposons avec le Nouveau Front populaire, dans l’union et la lutte, un Smic à 1600 euros net, une hausse de tous les salaires, l’abrogation de la retraite à 64 ans. En commençant dans la rue, le 7 septembre et dès que possible avec tous les syndicats.
Cet article de notre camarade Gérard Filoche est à retrouver dans le n°317 de Démocratie&Socialisme, la revue de la Gauche démocratique et sociale (GDS).