Le 4 décembre à Paris viendront de toute la France défiler et manifester devant le ministère de la Santé celles et ceux pour qui la santé n’a pas de prix. Qui assistent impuissants et fébriles à la fin de notre système de soins. Qui souffrent dans leur chair et dans leur esprit de sa disparition annoncée. Tous ensemble, personnels et patients rassemblés, forçons le gouvernement Macron à reculer, à remiser sa logique libérale sauvage. Ensemble, sauvons l’hôpital !

TOUS ENSEMBLE, NOUS DEMANDONS LA RECONNAISSANCE ET LA RECONSTRUCTION DE L’HÔPITAL PUBLIC.

La santé n’a pas de prix, nous dit-on, et on vous protège ...

Les hôpitaux et les services ferment, 100 000 postes de soignants ont « disparu » en huit ans. Le temps de travail des personnes salariées ne cesse de s’allonger au-delà du supportable, les rémunérations sont indigentes, les conditions de travail indignes. Est-ce pour cela que nous travaillons, cotisons, payons nos impôts ? Dans le prolongement de la mobilisation salutaire dans les hôpitaux, nous voulons obliger ce gouvernement et sa majorité à ouvrir les yeux : ils doivent apporter des réponses aux urgences sanitaires. Ils doivent jouer leur rôle, c’est-à-dire protéger la population et réduire sa souffrance, non complaire jour après jour aux entreprises du CAC 40 et leurs actionnaires.

Où est le plan de relance pour notre hôpital ?

Des dizaines de milliards d’euros de baisses d’impôts viennent d’être offerts aux entreprises. Nous exigeons la mobilisation immédiate de 10 milliards d’euros pour sauver l’hôpital public, au bord de l’effondrement (avec ou sans crise COVID), le recrutement de 100 000 personnes sous statut pour préserver la qualité de notre système de soins, la revalorisation des conditions de travail, notamment pour les « premières » et « premiers de corvée ».

L’hôpital public, et plus largement le système de santé (médecine de proximité, dépendance, etc.), doit être au cœur du plan pluriannuel de relance, ambitieux, que nous appelons de nos vœux, réunis avec l’ensemble des partis de gauche et de l’écologie !

Le Ségur de la Santé est un mirage

Le Service public de santé repose d’abord et avant tout sur les personnes qui s’échinent quotidiennement pour lui. Nous exigeons pour elles un plan de revalorisation salarial et de rattrapage ambitieux, et réel. Celui-ci doit être élaboré de manière démocratique et rapide, sans attendre fin avril 2022.

Tract GDS en vue de la journée d'action du 4 décembre :

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