GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

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Rassemblement des socialistes qui refusent l’austérité

La politique actuelle de Manuel Valls est minoritaire parmi les électeurs de gauche, parmi les militants de la gauche politique et syndicale, parmi les socialistes. Elle tourne le dos à une politique de gauche élémentaire.

Il existe 40 % d’opposants au bureau national du PS qui ont signé dès février 2014 un texte contre la politique de l’offre, contre la baisse du coût du travail, pour le partage immédiat des richesses, la réduction du temps de travail, une réforme fiscale qui s'attaque à l’oligarchie. S’ils avaient été écoutés plus tôt, le désastre des municipales et des européennes n’aurait surement pas été aussi catastrophique.

« Il n’y a jamais une seule politique possible » avait dit François Hollande. Or, dans le Parti socialiste et au Parlement, dans la gauche, EELV, FdG, il existe une majorité potentielle, unitaire, rouge, rose, verte : qu’elle gouverne !

Il existe et c'est une grande nouvelle dans l'histoire de la Ve République, plus de 100 députés qui ont lancé (et progressivement, après les municipales et les européennes, jusqu'à 150 qui s'y reconnaissent) un appel pour ré-orienter la majorité de la gauche et son gouvernement. Ils s’opposent aux cadeaux de 35 milliards sans contrepartie au Medef, et aux 50 milliards d’austérité prévus sur les 3 budgets de la Sécurité sociale, des collectivités territoriales et de l’État.

Pour la première fois, du 20 au 22 juin, un rassemblement national est co-organisé par différentes sensibilités du Parti socialiste,

Le centre de la France a été choisi pour permettre à des délégations venues du maximum de départements d’être là.

15 députés et membres du BN ont déjà annoncé leur présence, largement représentative des sensibilités du texte des 40 % du BN et des 100 députés.

Mais ce qui compte ce sont les militants, en ce moment : ils brûlent de prendre la parole. C’est l’occasion. Le mécontentement profond doit apparaitre. C’est cap à gauche ou cap suicide. Il y a urgence sociale. Nous allons dans le mur et ce sera « foutu », chacun le pressent, si nous ne redressons pas vite.

À Bellerive, il s’agit d'abord de se rencontrer et d’échanger. De préparer l’alternative au sein du PS et au sein de la gauche.

Mais c’est déjà une grande, une énorme ambition, chacun le comprend. Réussissons cette ambition ! On sent grandir l’idée de résister et de changer le cours des choses, de sauver le Parti socialiste et toute la gauche unie.

Venez nombreux.

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