Louisa Hanoune, porte-parole du Parti des Travailleurs d’Algérie et ancienne candidate à l’élection présidentielle vient d’être condamné à 15 ans de prison dans une parodie de procès pour « complot avec des réunions » visant à « porter atteinte à l’autorité de l’État et de l’armée ».

Dans le cadre des mobilisations de masse qui ont amené à la démission de Bouteflika, il lui est sans doute reproché d’avoir accusé le chef d’État-major, Ahmed Gaïd Salah, de vouloir établir une dictature militaire sur le modèle d'Abdel Fattah al-Sissi en Égypte.

A l’heure où un nombre croissant de jeunes et de salariés prennent conscience que le système économique dominant, le capitalisme, produit des inégalités sociales criantes et attaque la planète, ce capitalisme entraîne des restrictions aux libertés démocratiques partout dans le monde. Même si toutes  les situations ne sont pas comparables, en Algérie le pouvoir tente de museler la contestation populaire, au Brésil Lula a été condamné et jeté en prison par un juge aujourd’hui ministre du sinistre Bolsonaro. Et en France, Macron et Castaner s’emploient à réprimer violemment comme on l’a vu dimanche dernier à Paris alors que gilets jaunes et marcheurs pour le climat s’apprêtaient à manifester ensemble.

Que l’on partage ou non les orientations de Louisa Hanoune, c’est un devoir de toutes les organisations se réclamant de la solidarité internationale des travailleurs de dénoncer sa condamnation. La Gauche démocratique et sociale (GDS) s’associe à toutes les initiatives pour exiger la libération de Louisa Hanoune et exprime sa solidarité avec le peuple algérien en lutte pour sa liberté.

Solidarité internationale des travailleurs ! Liberté pour Louisa Hanouna !