GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

Syndicats

Les parlementaires ne peuvent pas être sourds à cette mobilisation puissante

Nous reproduisons ici le communiqué de l'intersyndicale, publié à l'issue de la journée du 7 février, appelant à manifester massivement samedi 11 février. Depuis une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations a été annoncée pour le jeudi 16 février.

Les parlementaires ne peuvent pas être sourds

à cette mobilisation puissante

Avec près de 2 millions de manifestant·es, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, de plus en plus exaspéré·es de ne pas être entendu·es par le Gouvernement, se sont mobilisé·es, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.

La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesse qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.

De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme. Ils pointent des éléments justificatifs insuffisants, peu quantifiés voire erronés.

Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté hier à l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités en rejetant ce projet de loi.

L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette réforme. D’ici là, elle invite à interpeller les député·es et sénateurs-trices et à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement social inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire.

L’intersyndicale annoncera le samedi 11 février les suites de cette mobilisation.

Paris le 7 février 2023

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