GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

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Lutter ensemble et se rassembler à gauche

Parler pour ne pas dire grand-chose. C’est l’exercice auquel Macron s’est livré. Déjà oubliées les grandes envolées du mois de mars, où il n’avait pas hésité à dire : « il y a des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché ». De droite il est, de droite il reste !

 Macron a retrouvé la rhétorique classique de la droite sur la fiscalité, et le travail. « Pas question d’augmenter les impôts » a-t-il assuré, les riches peuvent donc dormir tranquilles, leur président ne rétablira pas l’ISF ! Pour lui, la seule réponse est de « travailler et de produire davantage » ! Tout au contraire, alors que le chômage explose, réduire le temps de travail pour le partager serait une réponse de bon sens. Quant à « produire davantage », cela fait peu de cas du nécessaire changement de modèle économique. La  conversion de Macron à l’écologie est bien de pure façade !

Le futur ce n’est pas le Ségur

Macron n’a pas eu un mot à propos des violences policières conte lesquelles nous manifestons dans tout le pays. Des manifestations qui étaient jusqu’à présent interdites, mais le Conseil d’Etat vient d’infliger un camouflet au gouvernement en rétablissant cette liberté fondamentale.

Macron s’est également  livré à un exercice d’autosatisfaction en affirmant « l’Etat a tenu » face à la crise sanitaire. C’est faux ! Tout au contraire, les politiques néo-libérales ont appauvri l’hôpital public et laissé le pays bien démuni face au Covid-19. Le futur ce n’est pas le « Ségur de la Santé », vaste opération pour tenter de noyer la colère des soignants. Ce qu’il faut, c’est un plan d’urgence pour l’hôpital public, une augmentation des effectifs et 300 euros pour toutes et tous ! Pas de primes, mais une augmentation des salaires. Toutes celles et tous ceux qui ont été en première ligne lors du confinement (éboueurs, livreurs, caissières, aides à domicile…), Macron n’a pas eu un mot pour eux.

Lutter et se rassembler

Le 16 juin, dans toute la France, nous manifesterons nombreux pour l’hôpital public, mais plus largement pour rappeler l’urgence sociale face à un patronat qui pousse à la baisse des salaires, face à un gouvernement qui n’exige aucune vraie garantie en matière d’emploi aux grandes entreprises qui bénéficient d’aides publiques.

Pour soutenir Anthony Smith, inspecteur du travail injustement écarté par Pénicaud, l’unité syndicale la plus large s’est réalisée. Une vingtaine d’associations et syndicats ont également convergé pour publier un plan de sortie de crise. Car l’aspiration à l’unité est forte. Elle n’a pas encore réussi à se traduire au plan politique. C’est pourtant une urgence !

Dans une situation de crise historique, les partis de la gauche écologique et sociale ont une grande responsabilité pour construire un débouché politique.

Que les responsables de ces partis se rencontrent et répondent ensemble aux aspirations exprimées dans les luttes d’aujourd’hui.

Et sans attendre, organisons, nous aussi, dans nos villes le front unitaire social et écologique dont nous avons besoin dans les luttes comme dans les élections.

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