Iran, Ukraine-Russie : solidarité internationale !
Nous reproduisons ici les deux derniers communiqués de la Gauche démocratique et sociale (GDS) de solidarité internationale d'une part avec la lutte des femmes iraniennes, d'autre part avec le peuple ukrainien et avec celles et ceux qui s'opposent en Russie à la guerre.
“Femme, vie, liberté”
Soutien aux manifestant.e.s en Iran
Après le décès de Mahsa Amini jeune kurde arrêtée par la police des mœurs pour un voile « mal porté», la révolte a explosé dans de nombreuses villes iraniennes contre le port obligatoire du hijab l’un des symboles des fondements idéologiques du régime.
Voile enlevé et brandi voire brûlé, les femmes sont en première ligne. Elles dénoncent l’entrave à leur liberté fondamentale mais aussi les fondements mêmes du régime, son autocratie, « l’asservissement et le chômage ».
Depuis maintenant 7 jours, malgré la répression, de plus en plus de manifestant.e.s, pas seulement des jeunes, mais aussi des familles avec enfants et des personnes âgées descendent dans la rue pour manifester leur colère contre ce régime.
La répression est féroce et sanglante, déjà plus d'une cinquantaine de morts et plus d'un millier d'arrestations.
La Gauche Démocratique et Sociale (GDS) apporte tout son soutien aux manifestant.e.s et aux mouvements féministes qui se battent courageusement pour leurs libertés et la démocratie.
La GDS appelle à manifester notre solidarité et s’associera à toute initiative dans ce sens.
L’opposition à la guerre grandit en Russie ! Solidarité !
Confronté aux difficultés de son armée face à la lutte de libération nationale menée par le peuple ukrainien, le régime de Poutine s’est vu contraint de recourir à une soi-disant mobilisation partielle.
Cela ressemble beaucoup plus à une mobilisation générale, notamment dans les régions de l’est de la Fédération de Russie où résident les peuples colonisés en leur temps par l’empire tzariste (bouriates, kirghises, daghestanais…).
Si la mobilisation « partielle » n’a donné lieu qu’à des manifestations limitées mais significatives dans les grands centres urbains de la Russie, il n’en est pas de même en Bouriatie ou au Daghestan où la population affronte les autorités en affirmant son refus d’aller combattre.
En envahissant l’Ukraine le 24 février 2022, Poutine entendait rayer ce pays de la carte. La fuite en avant déclenchée par l’appel à la mobilisation « partielle » est un premier pas vers une aggravation des difficultés du régime poutinien.
La Gauche démocratique et sociale (GDS) appelle à soutenir les citoyens russes qui refusent de porter l’uniforme, elle exprime sa solidarité pleine et entière avec les manifestantes et manifestants qui refusent la mobilisation de leurs proches, avec la frange courageuse de la population qui depuis le début se bat contre la guerre.
Elle salue les mobilisations des peuples de l’Asie colonisée par l’impérialisme russe et qui refusent de servir de chair à canon.
Elle appelle à accueillir fraternellement les déserteurs et réfugiés russes.
Elle réaffirme son soutien à la résistance du peuple ukrainien, jusqu’au retrait total des soldats russes.