Ils sont éparpillés dans toute la France, dans de petites entreprises ou dans de petites unités de grands groupes. Ils sont 6000 salariés étrangers sans papiers en grève illimitée depuis 2 mois pour obtenir le titre de séjour qui autorisera leur droit de vivre et rester en France.

Après avoir dit qu’il admettrait l’immigration de main d’œuvre, le gouvernement a montré de quoi il était réellement capable. C’est au cas par cas, après des grèves et des occupations d’entreprise qu’une petite partie des travailleurs immigrés a obtenu la régularisation (1000 dossiers régularisés en un an). La dernière circulaire du ministère de l’immigration (24 novembre 2009) continue de régulariser au cas par cas.

Pour faire baisser le coût du travail que l’on ne peut délocaliser, l’État couvre les employeurs et prive les travailleurs étrangers de papiers (c’est le cas des ouvriers et des employés) ou exploite leur savoir sans le reconnaître (situation des médecins à diplôme étranger).

La mise en œuvre d’une législation limitant la liberté de circulation des travailleurs offre aux employeurs une main d’œuvre docile et bon marché. Le problème est récurrent, mais ce qui est nouveau c’est la volonté des syndicats, CGT en tête, de soutenir les salariés démunis de titre de travail.

Contrairement à ce que tentent d’imposer Sarkozy et Besson ce n’est pas l’identité nationale qui compte, mais la situation sociale de chacun.

Les travailleurs immigrés ont besoin de soutien et de relais. Ils ont commencé la grève illimitée ! Soutenons-les !

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