De nombreux articles publiés dans la presse nationale et régionale en témoignent. Ils expliquent de façon éclairante que les positions associées généralement à la gauche sont majoritaires dans l’opinion publique.

Il en va ainsi de la nécessité de plus de solidarité (protection sociale ou meilleures retraites), de la répartition des richesses produites (réforme fiscale et impôt sur la fortune). De même, renforcer la présence de l’Etat dans certains secteurs de l’économie, investir dans l’éducation et l’école publique, s’attaquer vraiment à la crise climatique… apparaissent majoritaires dans l’opinion.

Ce n’est que sur des questions telles sécurité ou immigration que la droite extrême impose ses thématiques dans le débat public.

Cet état de l’opinion contraste avec le faible poids des partis de gauche éclatés façon puzzle. L’identification à la gauche est en fait un problème de crise de représentation du salariat. Que la plupart des partis soient en dessous du seuil de 10% démontre la nécessité d’une recomposition sans exclusive.

Faut-il un nouveau 1905 pour créer un parti du salariat ? Un congrès de Tours à l’envers ? Un nouvel Epinay qui fasse émerger un parti de masse, réellement démocratique et pluriel ? Discutons-en !

Un triptyque partagé

La recomposition a un ressort principal, le social et ses revendications en lien avec le quotidien des salariés, des gens, du peuple.

Cette urgence sociale est évidemment intimement liée à l’urgence climatique et à l’urgence démocratique. Ce triptyque qui est partagé par tous les courants de gauche devrait nous rendre optimistes. Nous avons peu de temps pour réussir un processus de recomposition du fait même des bouleversements climatiques et des milliards d’êtres humains qui souffrent de ce système.

Dans les années 60 (du vingtième siècle) on assista à des débuts de recomposition avec le PSA et le PSU, la grève des mineurs de 1963 fut une répétition de la grande grève de 1968, le congrès d’Epinay (1971) fut un exemple de recomposition favorisant un hypothétique débouché dix ans plus tard.

Nous n’avons pas 20 ou 30 ans pour un lent processus !

C’est pourquoi l’unité immédiatement !! est une exigence partagée par des millions de salariés et de citoyen.ne.s. L’unité sur un contenu partagé bien sûr !

Les deux débats que nous organisons à la fête de l’Humanité le samedi 11 septembre sont centrés sur ces deux éléments clés de la vie politique. Nous vous y invitons.

« Le social au coeur de la gauche » (le samedi 11 septembre à 11h) : notre camarade Anne de Haro animera un échange entre François Ruffin (député LFI), Karl Ghazi (syndicaliste), Michel Jallamion (Convergence pour les services publics), Marlène Collineau (adjointe GDS à la maire de Nantes en charge de la santé) et Gérard Filoche (porte-parole GDS).

« L’unité à gauche, un impératif » (le samedi 11 septembre à 16h) : notre camarade Claude Touchefeu animera ce débat entre Eric Piolle (maire EELV), Clémentine Autain (députée LFI), Rémi Lefebvre (politologue), David Flacher ( 2022 vraiment en commun) et Gérard Filoche.

Le stand de la Gauche démocratique et sociale (GDS) sera situé "rue des soignantes et soignants" (K8 sur le plan de la fête). Tout au long des trois jours de la fête, Gérard Filoche y dédicacera ses livres, il sera également possible de rencontrer notre camarade Philippe Pascal (auteur de « J’accuse l’URSSAF »). La revue mensuelle de la GDS, Démocratie&Socialisme, y sera disponible (le numéro de septembre vient de sortir !).