GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

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Denis Gautier-Sauvagnac, délégué général de l'UIMM, devant un juge : enfin !

La bande organisée qui dirige le Medef-UIMM est toute entière concernée : “beaucoup savaient inconsciemment” a reconnu Mme Parisot, à propos de ce trafic d’argent qu’elle a reconnue comme étant “sale”, “un secret famille honteux” : comme présidente du Medef, ses statuts la contraignait à connaître tout de ce trafic ! Rappelons qu’il s’agit du plus grand scandale de ce début de siècle : 600 millions d’euros collectés illégalement, distribués en liquide par mallettes de 26 à 32 kg, environ 2 millions d’euros par an, pour assurer la corruption et des caisses anti-grèves chargées de fausser la concurrence. Ni la loi Waldeck-Rouseau, ni aucun prétexte syndical ne peut couvrir ce genre de délit : le Medef n’est pas un syndicat, la loi Waldeck-Rousseau ne concernait pas les “unions”.

L’omerta mafieuse que semblent respecter M Denis Gautier-Sauvagnac et ses congénères du Medef-UIMM, Parisot, De Virville, De Calan,

n’empêche pas que les enquêtes judiciaires, journalistiques (où est le journalisme d’investigation ?) devraient révèler une corruption fort ancienne et sans équivalent, par son ampleur, dans notre République. Gautier-Sauvagnac percevait un salaire de 240 000 euros pour distribuer cet argent, et versait des “primes en liquide” comme salaires, à ses collaborateurs, sans cotisation sociale, lui qui était président de l’Unedic. Il se fit, selon le Tracfin, au moins un prêt personnel sur papier libre de 331 000 euros, remboursable en 2013 pour acheter un appartement à la découpe de 190 m2 à l’Etoile. Que justice soit faite et que l’information passe !

Gérard Filoche, mardi 15 janvier 2008

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