Contre le coup de force de Macron, mobilisation !
Macron convoque un conseil des ministres exceptionnel sur le coronavirus…et il y décide le 49.3. Ce passage en force, alors qu’il a la majorité au Parlement, révèle de façon crue la dérive autoritaire de Macron et sa bande. Le moment choisi ne laisse rien au hasard : juste avant le débat sur la valeur du point (et donc le niveau des retraites), l’âge d’équilibre, la pénibilité et le financement.
Coup de force et fuite en avant
Deux ans de pseudo-concertation, une étude d’impact d’un millier de pages remise au dernier moment et aux simulations largement biaisées, un projet de loi prévoyant 29 ordonnances sur 65 articles et renvoyant à plus de 110 décrets : la macronie est en grande difficulté. Son projet est massivement rejeté dans le pays, Macron organise un coup de force contre le Parlement et tente une fuite en avant qui va accélérer la crise politique et sociale. Elle peut et d’une certaine façon précipiter la fin de ce pouvoir.
Coronavirus et crise de l’hôpital public
Le gouvernement n’a en rien répondu aux revendications des personnels hospitaliers en lutte depuis plus d’un an. Les hôpitaux publics se doivent de faire face aujourd’hui à l’épidémie de coronavirus. En crise du fait des restrictions budgétaires imposées à l’hôpital public depuis plus de 10 ans, l’épidémie de coronavirus va mettre un peu plus le service public de santé en tension. C’est ce qui explique que Macron a été froidement accueilli, il y a quelques jours, à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris) par un neurologue qui lui a dit « Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y a eu beaucoup de monde. Mais là je vous le dis : il faut sauver l'hôpital public car il est en train de flamber... », et de rajouter : « On est au bout, on est vraiment au bout ».
Privatisation d’ADP et des barrages
Plus d’un million de citoyennes et citoyens réclament un référendum contre la privatisation d’ADP, Macron refuse de leur répondre. Et déjà se profilent la privatisation des barrages hydroélectriques, le démantèlement et la privatisation de l’office national des forêts. Il faut au plus vite arrêter la machine néo-libérale macroniste ! Nous serons à nouveau nombreux dans la rue dans les jours et les semaines qui viennent que ce soit pour protester contre le 49-3, ou pour participer aux marches pour le climat des 13 et 14 mars. Les violences policières dont usent le pouvoir ne nous feront pas reculer !
Raclée électorale pour LREM et alternative de gauche
Les 15 et 22 mars, les électrices et électeurs vont infliger une raclée aux candidats du gouvernement. Certains responsables de la macronie sont à juste titre inquiets : une élimination en 2022 dès le premier tour des présidentielle du Président des riches est envisagée. Raison de plus pour la gauche de se rassembler dans le combat contre Macron aujourd’hui, mais aussi pour préparer dès à présent un programme de mesures d’urgence pour une alternative sociale et écologique. Il faut en finir avec l’émiettement actuel de la gauche. C’est indispensable !