Alors que des élections ont lieu le 18 octobre prochain en Bolivie, nous publions ici un texte de l’association Whipala France qui mène notamment une campagne pour la liberté de 7 anciens dirigeants du gouvernement Moralès, réfugiés  à l’ambassade du Mexique à La Paz depuis le 10 novembre 2019.

Wiphala France est un association qui émerge après le coup d’État civique-policier-militaire qui apoussé Evo Morales à la démission le 10 novembre 2019 et qui s'est consolidé après deux massacres faisant 36 morts, 800 blessés et un millier de personnes arrêtées. Dans ce contexte Wiphala France est une association qui vise à défendre une société plus juste et égalitaire et inclusive. Nous avons comme lignes prioritaires l’antiracisme, la justice sociale et écologique, la défense des droits humains, des droits des peuples indigènes historiquement opprimés, de la souveraineté des peuples et ses ressources naturelles.

Actuellement notre préoccupation se concentre en Bolivie, le gouvernement de facto de Jeanine Añez représente l’oligarchie raciste fasciste et violente de l’histoire de la Bolivie. Nous dénonçons les violations constantes des droits humaines, le racisme, les groupes paramilitaires soutenus par le gouvernement, le démantèlement de l’État Plurinational de Bolivie et la perte de sa souveraineté sur ses ressources naturelles. Alors, nous luttons pour la récupération de la démocratie, d’une vraie démocratie inclusive et avec une justice sociale en Bolivie.

Plus précisément, en alliance avec d’autres organisations boliviennes rassemblées par Wiphalas Across the World , nous faisons appel aux organisations françaises pour alerter les médias et l'opinion publique en France pour dénoncer la montée du racisme, du fascisme, et des violations des Droits Humains (DDHH) et toutes les atteintes à la souveraineté nationale de la Bolivie qui visent à faire main basse sur les ressources naturelles notamment le Lithium. La communauté Internationale peut en effet aider la Bolivie pour qu'il y ait une sortie démocratique à la crise qu'elle traverse, en soutenant et s’organisant pour contribuer à garantir la réalisation des élections et que celles-ci soit transparentes et respectent le vote de tous ses citoyens.

Toujours dans la ligne de défense des DDHH en Bolivie, nous adhérons à la campagne pour la liberté des 7 demandeurs d’asiles , anciens membres de l’administration d'Evo Morales qui sont bloqués à La Paz dans l’ambassade du Mexique depuis le 10 Novembre 2019 car le régime en place refuse de leur accorder des laissez-passer alors qu’il n’y a aucun argument juridique contre l'octroi des laissez-passer requis. Ces demandeurs d’Asile sont actuellement en danger de mort ainsi que les membres de leur familles, d’où l'urgence d’obtenir le plus de soutiens pour Héctor Arce Zaconeta, ex-Ministre de la Justice; Javier Zavaleta López, ex-Ministre de la Défense; Juan Ramón Quintana Taborga ex-Ministre de la Présidence; Wilma Alanoca Mamani, ex-Ministre de la Culture; Hugo Moldiz Mercado, ex-Ministre du Gouvernement; Víctor Hugo Vásquez , ex-Gouverneur du Département d’Oruro et Nicolás Laguna ex-Directeur de l’agence des Technologies de l’Information et de la Communication du Ministère de la Présidence. Nous nous mobilisons pour faire écho à cette campagne en France afin que les 7 puissent obtenir les laissez-passer pour qu’ils puissent rejoindre leurs familles respective au Mexique.

Pour soutenir aux actions menées par Whiphala, adhérer à ses appels et prendre part à ses mobilisations, contactez Whiphala à wiphala.france@gmail.com. il est possible de suivre les actualités de cette crise bolivienne sur les comptes facebook Wiphala France et twitter @WiphalaF