Reprenons la bataille contre la retraite à 64 ans, imposons son abrogation !
Le pire n’est jamais certain … dit-on mais dans le cas du nouveau gouvernement on peut être sûr que c’est encore pire que le précédent. Un gouvernement qui ne tient qu’avec l’appui du RN-FN. Ce n’est pourtant pas au RN-FN de faire la loi. Ni sur les retraites, ni sur les salaires, ni sur nos droits, nos libertés… Il faut démasquer l’imposture de son prétendu programme social.
Avec Retailleau et ses stigmatisations contre les étrangers, les immigrés, ce gouvernement franchit un pas supplémentaire. Cela nécessitera que la gauche, le NFP s’oppose aux mesures discriminatoires, aux mesures liberticides sacrifiant le droit et le devoir d’accueil. Mais évidemment la droite agite cet épouvantail pour mieux préparer un budget d’austérité dont le débat sera bâclé. Et après avoir été des « playmobils », les députés macronistes et Modem sont devenus des paillassons avec un RN-FN comme aiguillon.
L’annonce d’une austérité renforcée
On doit bien mesurer la façon dont le premier sinistre Barnier a éconduit Eric Coquerel et Charles de Courson venus réclamer les directives budgétaires.
C’est bien une austérité renforcée qu’ils nous promettent en prévoyant des coupes sombres dans les budgets de l’éducation, de la santé, … en fait dans tous les budgets. Le gouvernement a la responsabilité d’avoir doublé la dette et maintenant il en fait le prétexte pour casser les services publics.
Plus que jamais il faut résister en ripostant, en mobilisant et cela oblige les directions des partis de la gauche sociale et écologiste à agir dans l’unité. On doit bien mesurer que les mobilisations peuvent être redoutablement efficaces car ce gouvernement est extrêmement minoritaire et donc fragile dans le pays et à l’Assemblée nationale.
Construire un autre gouvernement, mobiliser les comités du NFP
Nous l’écrivions la semaine dernière, il faut un « gouvernement alternatif » du NFP, appelé en Grande-Bretagne shadow cabinet. Au-delà de l’affichage, un tel embryon de gouvernement engagerait les partis du NFP et l’ensemble des organisations qui le soutiennent. Cela obligerait à proposer des alternatives, à exiger d’autres solutions, à mobiliser tout notre camp. C’est une urgence politique qui donnerait du crédit à toute la gauche et au NFP.
Depuis plusieurs semaines dans de nombreuses villes et localités la base militante veut constituer des comités d’action en soutien au NFP. Cela représente une des principales urgences politiques pour consolider le NFP, mettre en action les forces qui ne peuvent rester dispersées ou « confinés » avant une prochaine campagne électorale. La responsabilité de tous les partis est d’organiser des campagnes sur les mesures d’urgences que mettrait en œuvre un gouvernement à la tête duquel serait Lucie Castets.
Des centaines de milliers de militantes et de militants sont disponibles pour cela ! Mais dans l’unité !
1er octobre ! 1er round
Un front syndical représentatif des organisations les plus dynamiques CGT, FSU, Solidaires appellent à manifester et à faire grève sur les revendications en phase avec les urgences du NFP. Nous soutenons comme toute la gauche. Ce qui est bloqué à l’Assemblée nationale peut être débloqué par le mouvement social.
L’augmentation et l’indexation des salaires, le contrôle des loyers et la lutte contre le mal logement, la défense des services publics, l’abrogation de la retraite à 64 ans, un ISF climatique … sont finançables. Il suffit de reprendre la main sur les 160 milliards d’aides publiques aux entreprises par an, lutter contre la délinquance fiscale des super riches, il faut redistribuer aux salariés ce qui a été volé par les PDG et leurs collaborateurs.
Commençons par une campagne centrale, unitaire pour l’abrogation de la loi sur la retraite à 64 ans. C’est au mouvement syndical et associatif, ainsi qu'à la gauche unie de mener cette bataille. Ne laissons pas le RN-FN s’emparer du thème des retraites, lui qui change d’avis sans arrêt sur ce sujet. Et n’oublions pas que ce parti d’extrême-droite veut baisser voire supprimer les cotisations sociales, bases du financement des retraites et de toute notre Sécurité sociale.