Renforcer la Nupes, construire la mobilisation
Le Président des riches ose tout ! Jusqu’à déclarer « nous vivons la fin de l’abondance ». Au même moment, on apprend que la France est à nouveau championne d’Europe des dividendes : 44,3 milliards d’euros versés au deuxième trimestre !
Alors oui, il faut taxer les super-profits comme le propose la pétition lancée par la France insoumise. Oui, il faut comme l’a proposé Olivier Faure engager une campagne pour un Référendum d’initiative partagé (RIP) sur cette question. Pour opérer la bifurcation écologique (plus que jamais indispensable face à l’accélération des dérèglements climatiques), il faut taxer les grandes entreprises et les riches qui ne cessent de s’enrichir (tout en étant ceux qui polluent le plus).
Approfondir le rassemblement
C’est sur la base de campagnes concrètes, relayant les batailles menées au Parlement par les députés de la Nupes, qu’elle se renforcera comme maison commune de la gauche. Certes les principales composantes de la Nupes ont tenu des universités d’été séparées, mais elles ont été l’occasion pour les uns et les autres de réaffirmer leur volonté d’approfondir l’union. Pourquoi, maintenant, ne pas envisager une université commune d’ici la fin de l’année ?
Déjà, toute la Nupes a exprimé son refus de participer au gadget inventé par Macron au cours de sa campagne électorale : le Conseil national de la refondation. Il n’y en a rien à en attendre. Déjà, le gouvernement Macron-Borne envisage d’utiliser le 49-3 pour faire adopter son budget. Il a fait voter sa loi de baisse du pouvoir d’achat cet été grâce aux députés LR et RN, sans jamais accepter des propositions venant des rangs de la Nupes. Sur l’assurance chômage et les retraites, ce gouvernement entend nullement renoncer. L’heure est donc à la mobilisation !
Unité syndicale et front commun
Alors que l’inflation dépasse les 6%, toutes les mesures prises par le gouvernement (3,5 % du point d’indice dans la fonction publique, 2,9 % des indemnités chômage ou de 4 % pour la part Sécurité sociale des pensions du privé) entérinent une baisse du pouvoir d’achat. Dans le privé, les augmentations de salaire sont tout aussi insuffisantes. Les conflits pour obtenir une hausse réelle des salaires se multiplient. Le 29 septembre, à l’appel de la CGT et de Solidaires, une journée de grève interprofessionnelle s’organise. Cela doit être l’occasion d’engager une mobilisation large et dans la durée.
Il est important de constituer un front commun face aux mesures anti-sociales du gouvernement Macron-Borne. Unité syndicale d’une part, rassemblement des forces syndicales, associatives et politiques d’autre part : contre la vie chère, pour la hausse des salaires, des pensions et des minima sociaux, il est urgent de construire un puissant mouvement populaire. Nous en débattrons à la fête de l’Humanité, notamment au cours de deux débats organisés en commun par la Gauche démocratique et sociale (GDS) et le mouvement Ensemble !
Deux débats coorganisés par la Gauche démocratique et sociale (GDS) et Ensemble ! le samedi 10 septembre
14h
Au stand d’Ensemble, rue Elsa triolet (en face du village du livre) :
Demain la Nupes, une maison commune des gauches et des écologistes
Avec : Laurence Boffet (Ensemble !, vice-présidente de la Métropole de Lyon), Marlène Collineau (adjointe GDS à la maire de Nantes, membre du Parlement de la Nupes), François Dechy (maire de Romainville), Jérôme Gleize (EELV, Le Souffle de l’écologie), Jean-Pierre Lancry (Les jours heureux), Pierre Larroutourou (Nouvelle Donne, député européen), Julien Guérin (ex-GRS, membre du Parlement de la Nupes, élu municipal Vaux-le-Penil).
18h
Au stand de la Gauche démocratique et sociale, rue Frida Kahlo (à gauche en arrivant par l’entrée grand public)
Pour que la Nupes devienne une alternative majoritaire dans tout le pays
Avec : Alain Coulombel (membre du bureau exécutif d’EELV), Elsa Faucillon (députée PCF), Olivier Faure (député PS), Gérard Filoche (GDS, membre du Parlement de la Nupes), François Ruffin (député LFI).