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Le chant du cygne brun ? (Nazisme 90 ans #3)

Il y a 90 ans, à la charnière des années 1932 et 1933, Hitler accédait au pouvoir en Allemagne. Très vite, la terreur nazie s’abat sur tout le pays, et au premier chef sur les partis ouvriers qui payaient ainsi le prix de leur division. Il n’allait pas tarder à être minuit dans le siècle en Europe. Nous consacrons jusqu’au printemps prochain un cycle d’articles à ce moment tragique de notre histoire, tant il est riche de leçons pour notre camp, encore aujourd’hui.

Début novembre 1932, la crise politique allemande est à son comble. La motion de censure votée à une majorité écrasante contre le chancelier von Papen a forcé le président Hindenburg à appeler le peuple à de nouvelles élections qui avaient tout d’une voie triomphale vers le pouvoir pour Hitler et ses sbires. La droite était dévastée, le Zentrum en passe de se rallier, la sociale-démocratie (SPD) un genou à terre et le Parti communiste (KPD) reclus dans son superbe isolement. Tout indiquait que le scrutin à venir allait constituer pour le NSDAP l’ultime palier avant la prise du pouvoir.

Retour à la normale ?

Les élections de novembre 1932 furent moins passionnées que celles de juillet, même si les violences politiques qui émaillèrent la campagne et les grèves sauvages qui éclatèrent furent loin d’être insignifiantes. Mais l’opinion semblait se lasser de cette crise politique qui s’éternisait. Fait qui ne trompe pas : la participation était passée de 84 à 80,6 %. Deux millions d’électeurs qui s’étaient déplacés en juillet avaient boudé les urnes trois mois plus tard.

Les résultats du scrutin du 6 novembre 1932 – le dernier scrutin national régulier de la République de Weimar – méritent d’être scrutés de près1. Le NSDAP, s’il restait incontestablement le premier parti du Reich, n’obtenait que 11 737 000 voix et 196 sièges (contre 13 745 000 voix et 230 sièges lors de leur triomphe de juillet). Ne recueillant guère plus de 33 % (contre plus de 37 % en juillet), il perdait donc deux millions de voix en quelques semaines. Naturellement, si la partie la plus volatile de l’électorat du NSDAP s’était abstenue le 6 novembre, ce n’était pas là le seul mouvement touchant l’opinion publique. Ainsi, les deux partis de la droite traditionnelle repassaient à eux deux la barre des 10 % des voix en obtenant, malgré la baisse de la participation, la confiance de 3,5 millions d’électeurs (contre seulement 2,6 millions en juillet). À lui-seul, le DNVP regagnait près de 800 000 voix – signe infaillible qu’une partie de l’électorat de la droite nationaliste, après avoir voté Hitler lorsque la déferlante brune paraissait irrésistible, était revenue au bercail. Les autres formations bourgeoises, chrétiennes ou régionalistes, faisaient d’ailleurs plus que se maintenir, en recueillant en cumulé 7,5 % des suffrages. Seul le Zentrum catholique, qui payait probablement là ses hésitations face à Hitler, essuyait quelques pertes, malgré sa captation traditionnelle d’une fraction de l’électorat confessionnel (notamment par le biais du syndicalisme chrétien).

Ce sentiment d’une forme de retour à la normale, après un scrutin estival marqué par une intense polarisation politique, ne se retrouve guère à gauche, puisque l’érosion de l’électorat social-démocrate continuait de plus belle. Le SPD, empêtré dans une passivité fataliste et plombé par le fiasco de sa politique dite du « moindre mal », passait en effet de 7,96 millions de voix (soit 21,6 %) et 133 sièges à 7,25 millions de voix (soit 20,4 %) et 121 strapontins. Comparativement, le parti, qui était pourtant bien moins sous les projecteurs que le NSDAP et qui disposait d’une clientèle électorale autrement plus stable, perdait presque autant que ce dernier. Il faut dire que s’accrocher au souvenir de la défunte « coalition de Weimar », alors que les forces « progressistes » avaient pour ainsi dire disparu électoralement et que le Zentrum, alors en pleine mue autoritaire, lorgnait sur sa droite, n’avait pas de quoi susciter l’enthousiasme des masses ! Avec le DNVP, le KPD faisait donc figure de seul gagnant de ce scrutin à haut risque. Il recueillait 5 980 000 voix (soit 16,9 %) et obtenait pour la première fois un groupe parlementaire atteignant les cent députés (contre 5 283 000 suffrages et 89 sièges en juillet). Constatant le coup d’arrêt que venait de subir le NSDAP, et surtout le tassement du SPD qui semblait suggérer que leur parti plumait enfin la fameuse « volaille socialiste », les dirigeants communistes n’avaient aucune raison d’infléchir d’un iota leur ligne politique « classe contre classe » récusant toute stratégie d’unité du camp prolétarien contre la crise, contre la réaction et contre Hitler.

Le front rouge-brun

Nous reviendrons, dans le prochain volet de cette rétrospective, sur le divorce à gauche dû à l’anticommunisme qui rongeait le SPD, mais aussi et surtout à la politique de refus du front unique qui, malgré quelques nuances conjoncturelles, a caractérisé avec constance, de 1929 à 1933, l’appareil d’un KPD inféodé jusqu’à la moelle au Kremlin. Mais il est impossible de ne pas évoquer, dans cet exposé centré sur le mois de novembre 1932, la grève des transports berlinois qui a explosé au début du mois, soit précisément au moment où la population était appelée aux urnes. Ce mouvement social a en effet été le cadre d’une sorte de front « rouge-brun », répugnant en termes de principes tout autant que d’une inefficacité politique foncière.

La campagne électorale avait lieu avec pour toile de fond les résistances ouvrières à l’application du fameux décret-loi von Papen du 4 septembre, dont la récente dissolution du Reichstag n’empêchait nullement la mise en œuvre. Comme de nombreuses directions d’entreprise, celle des tramways berlinois comptait s’appuyer sur ce texte pour baisser les salaires des personnels. Lors de la consultation des salariés sur la question suivante : « Pour la baisse des salaires ou pour la grève ? », 78 % des votants se prononcèrent contre le plan de la direction, mais la majorité des trois quarts requise pour lancer la mobilisation ne fut pas atteinte. La fraction syndicale communiste, estimant que le vote des agents sanctionnait la défaite de la direction sociale-démocrate du syndicat des traminots, lança toutefois un appel à la grève et elle fut suivie en ce sens par la section locale du NSBO, l’organisation syndicale nazie. Ainsi, du 2 au 8 novembre, communistes et nationaux-socialistes étalèrent leur connivence « dans l’hostilité, la dénonciation, parfois l’agression contre les bonzes syndicaux »2 et, plus généralement, contre les sociaux-démocrates. Et il faut bien le dire : malgré leur nombre, leur organisation et leurs traditions de lutte incomparablement plus puissantes que la « poussière humaine »3 d’Hitler, les communistes jouèrent dans cette grève historique le second rôle, laissant le premier aux nazis. Ce fiasco syndical n’empêcha par le leader Ernst Thälmann, lors du congrès communiste de la région du grand-Berlin, d’affirmer fièrement que le KPD, non content d’avoir « brisé le monopole des réformistes » (sic), avait « constitué un front unique de classe avec les prolétaires nazis contre la réconciliation et la paix entre les classes »4…

Cette grève de six jours, marquée par une débauche de violence contre les non-grévistes, se solda par un lourd bilan de cinq victimes (un traminot communiste, deux étudiants nazis et deux policiers). Quoique ne débouchant sur aucun gain économique substantiel, elle fut loin d’être sans effet politique. La violence nazie émut l’opinion publique et contribua certainement à la contre-performance électorale du NSDAP. Quant au KPD, il obtint en novembre, dans la capitale, un peu plus de quatre points de plus qu’au scrutin de juillet, alors que le SPD déplora une perte rigoureusement symétrique5. Mais ce ne sont là que des épiphénomènes. Dans son Journal, Goebbels revient en effet trop sur cette mobilisation pour ne pas y voir une bonne opération, augurant dans les semaines à venir d’une pénétration accélérée du milieu ouvrier berlinois par les nazis aux dépens des « rouges ». Car la seconde conséquence funeste de cette alliance contre-nature, c’est qu’elle rendait définitivement caduques les timides tentatives de rapprochement SPD-KPD qu’avaient pu esquisser dans leur coin les différentes oppositions des deux partis ouvriers. Quoiqu’en disent Thälmann et les autres automates dirigés depuis le Kremlin, le bilan de cette séquence était tout bonnement désastreux du point de vue de la classe ouvrière allemande.

Crise chez les nazis

La chute fut rude, à l’annonce des résultats du scrutin de novembre, pour nombre de militants nazis. Leur parti perdait deux millions de voix par rapport à juillet, et seul un inscrit sur quatre s’était prononcé en sa faveur. L’espoir d’une montée irrésistible vers le pouvoir avait fait long feu. Les violences SA de l’été avaient semé l’effroi au sein de l’électorat bourgeois et petit-bourgeois gagné récemment au NSDAP, et ils ne furent pas rares ceux qui revinrent à la droite nationaliste traditionnelle ou qui se réfugièrent dans l’abstention. La collusion avec les communistes lors de la grève des traminots berlinois dut également refroidir nombre de militants, élevés dans la haine des « rouges ». À l’inverse, les néo-convertis les plus exaltés voyaient dans les atermoiements du mouvement la preuve qu’il devenait un parti comme les autres, et que la prise du pouvoir dont ils rêvaient n’était pas pour demain. Alors que la base militante et électoral du NSDAP semblait se lasser de l’absence de perspectives, des discours à géométrie variable de Hitler et des contradictions internes du programme nazi, le parti s’enfonçait dans les dettes. Certains observateurs allaient même jusqu’à pronostiquer l’effondrement du NSDAP. Blum n’écrivait-il pas alors en guise d’éditorial du Populaire qu’ « entre Hitler et le pouvoir, une barrière infranchissable est dressée »6 ?

Le 19 novembre, Hindenburg, qui venait de limoger un von Papen s’accrochant à la perspective d’un gouvernement présidentiel sans contrôle parlementaire, rencontra Hitler et lui proposa le poste de chancelier, à la condition qu’il s’efforce de trouver une majorité au Reichstag nouvellement élu. En position de faiblesse et en porte-à-faux avec une partie de sa base, le leader nazi ne pouvait se résoudre au compromis et continua d’exiger en vain la formation d’un cabinet présidentiel – c’est-à-dire bonapartiste –, avec lui à sa tête. Le même jour, le maréchal-président reçut une pétition, signée de 38 grands patrons et banquiers de premier plan, réclamant la nomination d’Hitler à la chancellerie. Les signataires les plus connus étaient l’industriel Fritz Thyssen et les financiers Schacht et von Schröder.

Une vulgate mécaniste faussement marxiste veut que de ce jour date l’alliance du grand patronat industriel et du nazisme contre la menace communiste. En réalité, le patronat allemand était divisé face à l’ampleur de la crise économico-sociale et politique. En 1930-1931, sa majorité était encore partisane d’une grande coalition menée par Brüning. Une fraction du RDI (la confédération patronale allemande) représentant l’industrie lourde se prononça pour un gouvernement de droite autoritaire incluant le NSDAP courant 1932. Il faut dire qu’Hitler avait gagné en honorabilité dans les milieux patronaux suite à son intervention, au début de l’année, devant le Club de l’industrie de Düsseldorf, sur invitation de Thyssen. Mais il n’empêche. Le RDI resta longtemps favorable à un retour de von Papen aux affaires, et opta finalement pour la « troisième voie » promue par von Schleicher en novembre. Comme le note Alfred Wahl qui suit sur ce point l’historien allemand Hans-Ulrich Thamer, « la requête du 19 novembre n’était pas le début d’une grande offensive du patronat, mais bien plutôt une tentative d’une minorité déçue par l’échec électoral et le peu d’empressement de la majorité des industriels en faveur des nazis »7. Au total, ce n’est qu’après l’arrivée d’Hitler au pouvoir que le grand patronat, épouvanté par la riposte ouvrière que celle-ci ne devrait pas manquer de susciter, se mit à financer massivement et presque organiquement le NSDAP8.

Duel au sommet en perspective

Pour Hitler, la situation empira fin novembre-début décembre. Le NSDAP perdit en effet 40 % de son électorat de juillet lors des élections municipales de Thuringe. C’était là un indice supplémentaire de l’acuité de débâcle électorale nazie. La situation économique du Reich, pour catastrophique qu’elle fût, connaissait des signes d’amélioration, et même la rue semblait plus calme, comme si les bandes SA s’étaient résignées. Au sein du parti, on commençait à dire qu’Hitler avait raté le coche. Parmi les dignitaires, il n’était pas rare d’entendre s’exprimer le doute sur le bien-fondé de la stratégie d’un Führer dont on vantait jusque-là volontiers l’infaillibilité. Comme le signale l’historien Peter Gay, « son besoin désespéré de soutiens financiers » avait conduit Hitler « à abandonner toutes les références au socialisme inscrites ans le programme et le nom même du parti9 ; mais certains vieux nazis restaient attachés à leur “socialisme allemand” et à leur collectivisme agraire et anticapitaliste, bien qu’antimarxiste et antisémite »10.

La crise au sommet du NSDAP, ainsi que son rapprochement avec la droite et le patronat, donnent des ailes à l’ancienne opposition berlinoise animée par Gregor Strasser et son frère Otto, qui avaient un temps entraîné dans leur sillage un certain Joseph Goebbels. Ils n’avaient pas totalement renoncé à la ligne anticapitaliste et plébéienne qu’ils avaient opposée, au milieu des années 1920, à l’orientation officielle du parti. Et surtout, depuis sa défaite idéologique sanctionnée en 1926 à la Conférence de Bamberg, puis sa réconciliation avec Hitler, Gregor Strasser était devenu – sans jamais en avoir le titre – le secrétaire général du parti, chargé notamment de sa réorganisation. Il passait alors incontestablement pour l’homme le plus important du parti après Hitler, mais aussi pour le dirigeant le plus capable et le plus apprécié des cadres intermédiaires.

Avant les élections présidentielles de 1932, on rêvait, côté nazi, d’un ticket Hitler-Strasser (le premier à la présidence, le second à la chancellerie). Mais depuis, le Führer avait échoué face à Hindenburg et refusait de devenir le chef d’un gouvernement de coalition… N’était-ce pas dès lors le tour de Strasser, dont le passé lui permettait de parler à « ceux d’en bas », mais qui avait également acquis de solides amitiés chez « ceux d’en haut » ? Indiscutablement, Strasser devenait pour Hitler un adversaire d’envergure. Toutes les conditions d’un affrontement au sommet étaient réunies.

La « solution » von Schleicher ?

Le 1er décembre, von Papen, resté à la chancellerie après sa démission (17 novembre) pour expédier les affaires courantes, fut convoqué par le président Hindenburg qui lui gardait toute sa confiance et cherchait vaille que vaille à résoudre la crise politique qui ne cessait de s’approfondir depuis plus de trois mois. L’ex-chancelier présenta à nouveaux frais son plan de sursaut national, esquissé dans ses décrets-lois du 4 septembre. Von Schleicher était présent, car il était évident que le projet de von Papen était susceptible de déboucher sur une guerre civile, et qu’il ne pouvait être mis en œuvre sans obtenir préalablement l’aval de la Reichswehr. Mais le général s’échina à prouver à Hindenburg que son protégé, associé à Hitler, mènerait le pays dans le mur. Il réussit au-delà de toute espérance, puisqu’il parvint à retourner le vieux président qui lui offrit finalement le poste de chancelier.

Von Schleicher, revenu du vain espoir d’amadouer les nazis en les associant au pouvoir, entendait éviter le risque que constituerait, pour la bourgeoisie, la nomination d’Hitler à la tête du gouvernement du Reich. Pour affaiblir un NSDAP en perte de vitesse, il s'efforça à se présenter sans fausse honte comme le « général social », soucieux de défendre les intérêts de la classe ouvrière, trahie par les nazis et par les partis marxistes. Traçant à grands traits la perspective d’un socialisme d’État autoritaire, von Schleicher savait qu’il trouverait une oreille attentive à son projet nébuleux du côté de l’ancienne opposition nazie. Peu après sa nomination à la chancellerie, Von Schleicher proposa à Gregor Strasser la vice-chancellerie et le poste de ministre-président de Prusse, espérant ainsi attirer l’aile « gauche » du parti, et peut-être même attiser les braises de la scission au sein du NSDAP. Selon le biographe allemand de Strasser, sur les 196 députés nazis au Reichstag, au moins 30 % auraient été prêts à suivre le dirigeant du parti en cas de rupture avec Hitler11. L’heure était grave.

Pendant quelques jours, Strasser, qui ne souhaite pas rompre, hésite, tandis qu’Hitler, au bord du gouffre, semble résigné et penserait même au suicide – des rumeurs en ce sens ont en tout état de cause circulé. Une réunion de conciliation a lieu le 7 décembre, lors de laquelle Goebbels pèse de tout son poids pour faire lâcher son ancien mentor. Rasséréné, Hitler met également son rival sous pression, assuré qu’il est du soutien indéfectible des gauleiter et des députés du NSDAP qu’il venait de réunir en urgence. Strasser finit par jeter l’éponge et annonce refuser la proposition de von Schleicher. Le lendemain, il démissionne de tous ses mandats au sein du parti, tout en veillant à conserver son mandat au Reichstag qui lui garantissait l’immunité parlementaire12. L’unité du NSDAP derrière son Führer était réaffirmée. Mais, pour Hitler, le couperet n’était pas passé loin.

Cet article de notre camarade Jean-François Claudon a été publié dans le numéro 300 (décembre 2022) de Démocratie&Socialisme, la revue de la Gauche démocratique et sociale (GDS).

1.Les chiffres suivants sont tirés de Alfred Wahl, L’Allemagne de 1918 à 1945, coll. Cursus, 1999, p. 83-85.

2.Pierre Broué, Histoire de l’Internationale communiste, Fayard, 1997, p. 544.

3.L’expression est employée à plusieurs reprises par Trotski dans le recueil de textes intitulé Comment vaincre le fascisme..

4.Cité dans Pierre Broué, op. cit., p. 545.

5.Chiffres tirés de www.wahlen-in-deutschland.de/wrtwberlin.htm.

6.Léon Blum, « Résultats et sens des élections allemandes », Le Populaire n° 3562, 8 novembre 1932, p. 1.

7.Cf. Alfred Wahl, op. cit., p. 87.

8.Lire à ce titre L’Ordre du jour, d’Éric Vuillard, prix Goncourt 2017.

9.NSDAP signifie en effet Parti ouvrier national-socialiste allemand.

10.Peter Gay, Le suicide d’une république. Weimar 1918-1933, coll. Tel, 1995 (1èreéd. anglaise 1968), p. 204.

11.Udo Kissenkoetter, Gregor Strasser und die NSDAP, 1978.

12. Malgré son retrait de la politique après l’accession d’Hitler au pouvoir, il est finalement assassiné lors de la nuit des Longs couteaux, le 30 juin 1934. Un de ses collaborateurs a affirmé dans ses Mémoires que Gregor Strasser déclarait souvent en janvier 1933 : « Nous ne mourrons pas de mort naturelle ». Cité ibid., p. 204.

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