GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

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La victoire du bloc d’Épinay (50 ans d’Épinay #8)

En raison de l’état actuel du parti qui s’en dit l’héritier, le cinquantenaire du congrès d’Épinay n’a pas été célébré comme il le méritait. C’est pourquoi nous proposons, sur la question du renouveau socialiste et du programme commun (1971-1972), une rétrospective en plusieurs volets. Le huitième volet revient sur le basculement de la majorité à l’issue du congrès de l’unité des socialistes.

Dans les deux derniers volets de cette rétrospective, nous avons tâché de montrer que les historiens « révisionnistes » qui ont cherché à juste titre à démythifier la geste mitterrandienne née après Épinay se trompent sur un point. À trop vouloir mettre en avant la dimension manœuvrière d’un congrès remporté par des « conjurés » avant tout désireux de prendre la tête de la nouvelle formation socialiste, ils en finissent par oublier l’essentiel : le débat de fond, portant sur l’union de la gauche, entre les tenants du dialogue idéologique avec le Parti communiste et les partisans d’un « simple » accord de gouvernement. C’est pourtant autour de cet axe de discussion que la recomposition politique du Parti socialiste va s’organiser de façon durable, d’Épinay jusqu’à la victoire de 1981.

La nuit des « conjurés »

On se souvient que, dès le samedi, presque inopinément, le rapport de force interne avait basculé en faveur du bloc mitterrandien. C’est en effet lors de la séance de l’après-midi du 12 juin que la représentation proportionnelle quasi-intégrale, hors de saison dans la SFIO depuis la Libération, a été adoptée par les congressistes à la surprise générale1. En permettant au courant de Jean-Pierre Chevènement d’avoir des élus au Comité directeur – ce que n’aurait pas permis le maintien d’un seuil à 10 ou 15 % en dessous duquel aucune représentation dans les instances nationales n’était prévue –, cette décision assurait le bloc Mitterrand - « Bouches-du-Nord » - CERES d’une courte majorité. Restait malgré tout à s’entendre sur le fond. Or, en la matière, la partie était encore loin d’être gagnée.

Selon Pierre Serne, le samedi soir, Mitterrand et ses proches, ainsi que Mauroy et Defferre, « se sont rencontrés secrètement pour mettre au point les derniers détails de leur prise de pouvoir »2. Dans un récit publié au moment où sortait le petit livre de l’historien, Jean-Pierre Chevènement est revenu sur cette soirée décisive. Il se souvient avoir été convié à la dernière minute à une discrète réunion qui devait se tenir à l’étage d’un restaurant, en pleine forêt de Montmorency. Il est déjà plus de 23h quand, fourbu, le leader du CERES, accompagné de Georges Sarre, de Didier Motchane et de Pierre Guidoni, rejoint les convives. « Il y avait là […] outre François Mitterrand et ses amis de la Convention (Pierre Joxe, Claude Estier et Georges Dayan), Pierre Mauroy et les siens (Roger Fajardie, Robert et Marie-Jo Pontillon), et enfin Gaston Defferre »3. Chaque fraction profita de cette rencontre au sommet pour avancer ses pions : les leaders du CERES insistent naturellement sur la nécessité de conclure au plus vite un accord de gouvernement avec le PCF, les amis de Pierre Mauroy insistent, eux, sur les préalables selon eux nécessaires à une telle discussion. Face à eux, Mitterrand se mure dans le silence de longues minutes.

Puis il tranche sur sa gauche, persuadé que les voix des « Bouches-du-Nord » lui sont de toute manière acquises et que seule la perspective d’un programme commun peut conférer à la coalition anti-mollettiste la cohérence susceptible de la faire durer. Au dire de Chevènement, c’est bien après minuit, que, brusquement, Mitterrand « déclara confier à Didier Motchane et à Pierre Joxe le soin de rédiger un projet de “motion de synthèse” »4. Jean-Marie Borzeix confirme cette version des faits, puisqu’il écrivit, huit ans après les faits, que, tard dans la nuit, « Jean-Pierre Chevènement et Didier Motchane griffonnent, dans la dernière brasserie ouverte près de la Gare de l’Est, l’ébauche »5 d’un texte de synthèse. Au fond, tout reste donc à faire. On a vu des conspirateurs plus décidés ! Pierre Serne le reconnaît lui-même incidemment quand il écrit qu’« aucun accord formel n’a été rédigé »6 lors de cette drôle de veillée d’armes.

Mollet ne s’en laisse pas compter

Quand c’est à son tour de parler, le dimanche matin, peu après Mitterrand, difficile de dire si Guy Mollet a conscience d’avoir perdu le congrès. Il ne fait toutefois aucun doute que, quand Poperen écrit que, depuis la veille, « rivé à son banc et à sa cigarette, il regarde, désabusé et amer, monter le désastre », il tombe dans l’illusion rétrospective. Car Mollet se bat comme un beau diable à la tribune. Son exposé doctrinal est de qualité et l’écoute de l’auditoire indéniable. Mais force est de constater que l’ancien Premier secrétaire « n’est déjà plus dans le ton du congrès »7.

Après une longue introduction doctrinale sur « l’attitude du Parti à l’égard du problème gouvernemental en régime capitaliste », Mollet entre enfin dans le sujet. À ses dires, si la tâche que s’assignent les socialistes est de « mettre un terme au système » capitaliste et de « le remplacer […] grâce à un certain nombre de bonds spectaculaires », il est « nécessaire […] d’engager le dialogue avec le Parti communiste »8. Rappelant que c’est ce qu’il a fait dès 1963 et que c’est la ligne officielle du parti depuis le congrès d’Issy, il en profite pour s’en prendre à ses vieux adversaires ralliés de dernière minute à l’orientation unitaire. S’il reconnaît avec déjà un soupçon de malice que « beaucoup de textes soumis au vote des sections parlent bien d’union de la gauche et [qu’]il y a dans ce domaine un progrès certain qui […] est souvent sincère », il note « que les textes qui ont été publiés […] sont souvent moins précis et moins chaleureux que ne l’ont été les déclarations »9 de congrès.

Mollet lance alors : « [Le texte du Nord et des Bouches-du-Rhône] propose des conditions, je prends à mon compte le mot “préalables”, à toute forme de dialogue [avec le Parti communiste] et […] renvoie à la décision de reprise éventuelle de ce dialogue à un Conseil national spécialement convoqué ». Inarrêtable, il s’en prend ensuite à la motion Mermaz-Pontillon, dont il s’amuse à dire que, vu ses propos tenus quelque minutes plus tôt, Mitterrand en a manifestement une version « différent[e] de cel[le] qui a été distribué[e] dans les sections ». Si cette version gauchisée augure une synthèse possible entre la direction et les conventionnels, il n’en reste pas moins que le texte original précise que « le congrès autorisera les instances nationales qu’il doit élire à examiner les voies et moyens des futures discussions »10. La pusillanimité de la CIR vis-à-vis du PCF, que les barons droitiers des « Bouches-du-Nord » partagent à 100 %, peut-elle s’allier à l’impatience unitaire des jeunes du CERES ? Pour Mollet, là est la question…

Fidèle à sa ligne, Mollet défend ensuite la nécessité d’un dialogue sur les garanties et envisage la possibilité d’une rupture des discussions. Si tel était le cas, « ce serait une déception, certes, mais nous proposons que, dans cette hypothèse […], nous poursuivrions la stratégie de ripostes communes. Alors, nous poursuivrions de manière permanente le même dialogue. Il n’aurait pas à être pour cela ni arrêté ni suspendu, le rendant chaque jour plus public, jusqu’à ce que les travailleurs en général, et les militants du Parti communiste en particulier, finissent par être convaincus de la justesse de nos points de vue »11. Pour nombre de délégués, le « vieux » retombe dans les vieilles lunes du « débat idéologique », et repousse une nouvelle fois aux calendes grecques la perspective de la prise du pouvoir. Il n’y a pas là qu’un problème de ton ; c’est une question d’orientation.

La commission de résolution et ses suites

Le dimanche, en début d’après-midi, une fois close la liste des inscrits du débat d’orientation, la présidence suspend la séance plénière afin que la commission des résolutions se réunisse. Selon Pierre Serne, le Premier secrétaire sortant y propose un synthèse Savary - Poperen - Mitterrand - CERES « dans une indifférence générale ». La réponse de François Mitterrand – à savoir une synthèse partielle Mitterrrand - « Bouches-du-Nord » - CERES à partir du texte de ce dernier – suscite pour sa part « les railleries désabusées » de Mollet et « l’étonnement, réel ou feint, »12 de Savary.

Dans son texte publié en 2003, Jean-Pierre Chevènement se souvient qu’alors que la réunion s’éternisait, « Guy Mollet […] interrompit [son adversaire] d’une question cinglante : “J’aimerais que François Mitterrand nous montre la motion qu’ont pu élaborer ensemble le CERES, le Nord et les Bouches-du-Rhône…” Sans se départir de son calme, François Mitterrand lui répondit : “Elle est là !”“Où cela ?”“Dans ma poche”, rétorqua François Mitterrand en tapotant son veston. Nous étions médusés : Didier Motchane et Pierre Joxe, dans un coin, gribouillaient encore quelques rajouts à notre avant-projet, que François Mitterrand n’avait même pas lu »13. Le leader des conventionnels quitta la séance peu après, laissant la direction sortante, isolée, dans l’obligation de rédiger un texte avec les seuls amis de Jean Poperen.

Dans les couloirs du gymnase Léo-Lagrange d’Épinay-sur-Seine et dans les travées de la salle de la plénière, parmi des délégués médusés, la nouvelle se répand : il n’y aura pas de synthèse générale à l’issue de ce congrès de l’unité socialiste. Et dire que d’aucuns annonçaient des assises sans enjeu !

Quand la réunion plénière reprend sous la présidence de Dominique Taddéi, alors qu’un appel du congrès de l’unité, présenté par Claude Estier, est adopté à l’unanimité par une assistance scandant « Unité ! Unité ! », les deux textes de synthèse partielle sont soumis aux délégués. Le texte Mitterrand affirme que deux questions font débat : celle du contenu de l’unité et « les rapports avec le PCF ». Pour la coalition anti-molletiste, le socialisme à construire ne peut être fait que d’autogestion et de pouvoir aux travailleurs dans l’entreprise. Par ailleurs, « le dialogue avec le Parti communiste ne doit pas être mené à partir de thèmes imprécis d’un débat idéologique. Il portera sur les problèmes concrets d’un gouvernement ayant mission d’amorcer la transformation socialiste de la société »14. Le texte se conclut sur l’annonce d’un Conseil national extraordinaire, en mars 1972, pour valider le projet socialiste et lancer la négociation d’un programme commun avec le PCF. Dans son livre de 1975, Chevènement peut à bon droit prétendre avoir obtenu à Épinay l’« élaboration dans un délai de neuf mois d’un programme socialiste de coloration autogestionnaire »15.

Le texte Savary, quant à lui, rappelle que l’union de la gauche est, depuis le congrès d’Issy, « l’axe de la stratégie du PS ». Après de brèves considérations sur les gauchistes et le PSU, ainsi que sur les radicaux, arrive la question centrale du « dialogue avec le Parti communiste ». Selon le Premier secrétaire sortant, « il a pour but, par un approfondissement supplémentaire du débat, de créer les garanties nécessaires pour l’ouverture de la discussion d’un programme de gouvernement ». Puis Savary évoque des « ripostes communes » face au pouvoir… à qui l’on reconnaît donc la possibilité de durer ! Il persiste et signe un peu plus loin, en assurant que les réponses du PCF sur les garanties « conditionne[ront] la réalisation d’un accord de gouvernement ». Polémique, Savary lance enfin que, « dans les rapports avec le Parti communiste », on ne peut pas jouer à « saute-mouton » et qu’« il n’y a pas de chemin plus court dans cette recherche »16 .

La majorité bascule

De plus en plus véhément, Savary s’en prend directement aux barons droitiers, en leur demandant, de façon toute oratoire, s’ils se sont réellement ralliés à la stratégie unitaire telle que le CERES la défend. Autorisé par l’orateur à répondre, Gaston Defferre le fait à sa manière… en proposant la fusion des deux textes qu’il juge « très proches l’un de l’autre ». Savary, jusque-là à l’offensive, est bien obligé de répondre au maire de Marseille. Selon lui, si l’on aboutit à une synthèse générale, ce sera soit parce que les uns et les autres « ont complètement changé d’avis », soit qu’ils ont « absolument oublié ». Le Premier secrétaire précise alors qu’il ne recherche par les « clivages pour l’amour des clivages », mais refuse tout bonnement une telle unanimité qui ne pourrait se faire que dans la confusion. Le propos du Premier secrétaire sortant – et bientôt sorti – confine ensuite au tragique. Il déclare en effet : « Si, à l’issue de cette soirée, il y a des dupes, eh bien, pour une fois, nous pourrons dire que nous n’en serons pas ». Il ajoute : « Dans cette affaire, nous n’avons pas joué […] avec le Parti, nous n’avons pas joué avec le problème de l’union de la gauche, nous n’avons pas joué avec le socialisme ». Opposant « la clarté » aux « fausses alliances »17, Savary, adresse donc, avec hauteur, une fin de non-recevoir à la proposition de Defferre. Peut-être cette tirade se veut-elle, plus ou moins consciemment, une sorte d’épitaphe pour les deux ans qu’il vient de passer à la direction du parti. Comme a pu le remarquer à juste titre Chevènement, dans la fameuse phrase où il répond de toute sa droiture à ceux qui « jouent » avec le parti et avec la question de l’unité, Savary utilise en effet non plus le présent…, mais le passé ! Comme si, pour lui, une page s’était irrémédiablement tournée, ce 13 juin, à Épinay.

Roger Quillot, président de la Commission des résolutions, fait alors une nouvelle proposition de fusion des deux textes, « les divergences » entre elles n’étant « pas très profondes ». Il déclare notamment : « Puisqu’on nous demande d’aller vers l’unité avec les autres, peut-être pourrions-nous commencer par la faire entre nous ? » Mauroy s’associe à cette solution, puis Mitterrand ajoute de la salle : « Telle est la proposition que j’ai faite tout à l’heure, je la maintiens, et je me rallie à l’amendement ». Savary rejette sans surprise les « bons offices » qu’offre « l’aimable et bon camarade Roger Quillot » au prétexte que cette fausse unanimité serait susceptible de « jeter la plus parfaite confusion dans les esprits ». Ce froid refus suscite « protestations et applaudissements »18.

Après d’autres interventions appuyant cette ultime proposition de synthèse générale, Taddéi proclame sa non-recevabilité, puis en appelle au vote par mandats. Est même prévue la mise en place d’un contre-appel pour les fédérations qui ont « quelques problèmes à voter »19 et qui ne pourront répondre au premier appel. Il est vrai que des tensions sont à prévoir. L’histoire d’Augustin Laurent est bien connue. Le Premier fédéral du Nord et les mandats qu’il portait pouvaient faire basculer la majorité. Selon Pierre Serne, « soumis à des pressions diverses, il est finalement dissuadé de s’exprimer avant d’être mis dans une voiture qui le ramène à Lille ». Louis Mexandeau, qui ne croit guère à la légende selon laquelle « Augustin Laurent aurait été “promené” dans les forêts d’Île-de-France pour qu’il ne soit pas joignable », affirme pour sa part que le Nordiste « refusa d’affronter Pierre Mauroy et quitta le congrès »20. Quoi qu’il en soit, de nombreux congressistes ont, eux, bien vu Guy Mollet cherchant désespérément son vieux camarade dans les couloirs du gymnase Léo-Lagrange… C’est ainsi que tous les mandats du Nord allèrent au texte Mitterrand.

Jean-Pierre Chevènement se souvient des difficultés que rencontraient certains de ses camarades de courant à l’idée de mêler leur voix à celles de Mauroy, sinon à celle de l’ultra-droitier Defferre. Selon le leader du CERES, « certains de nos délégués flairaient l’entourloupe. […] La mariée était trop belle. La peur d’être cocus inhibait les désirs de tous ceux qu’effrayait l’idée qu’ils pussent mêler leurs votes à ceux des “Bouches-du-Nord” »21. Depuis la tribune de la réunion de courant, on fit tout pour démontrer que le texte de la synthèse était en fait celui du CERES et que la configuration de la coalition mitterrandienne était telle que, pendant les deux ans à venir, les élus du petit courant marxiste serait décisifs pour faire la majorité. La lecture des résultats finaux suffit à prouver les difficultés qui furent celles des autres alliés de Mitterrand. Si l’on s’en tient aux votes indicatifs des motions, la direction sortante soutenue par Poperen ne pouvait pas prétendre à plus de 45,8 %, contre près de 53,5 pour l’arc de force mitterrandien. Le vote par mandats sur les deux textes aboutit aux résultats suivants : seulement 51,25 % pour le texte Mitterrand et 48,75 pour le texte Savary. On dénombre 3 925 abstentions et plus de 1 000 absents, chiffre anormalement élevé pour un congrès socialiste. Ce sont les délégués des « Bouches-du-Nord », guère préparés par leurs chefs à l’idée d’une alliance de la carpe et du lapin, qui, manifestement, manquèrent à l’appel.

La victoire des « conjurés » fut donc laborieuse, mais l’essentiel était là : la majorité avait bel et bien basculé. À quelques dizaines, les congressistes du CERES burent le champagne à Montparnasse, avant de se séparer22. Gageons que d’autres durent en faire autant.

Cet article de notre camarade Jean-François Claudon est à retrouver dans le numéro 295 (juin 2022) de Démocratie&Socialisme, la revue de la Gauche démocratique et sociale (GDS).

1.Voir « Les débuts d’un congrès », D&S292, février 2022, p. 14-15.

2.Pierre Serne, Le Parti socialiste. 1965-1971, coll. Encyclopédie du socialisme n° 2, 2003, p. 114.

3.« Un récit inédit de Jean-Pierre Chevènement », juin 2003, www.mitterrand.org.

4.Ibid.

5.Jean-Marie Borzeix, « La conjuration d’Épinay », L’Express, 7 avril1979.

6.Pierre Serne, 2003, p. 115.

7.Jean Poperen, L’Unité de la Gauche (1965-1973), Fayard, 1975, p. 330-331, puis Pierre Serne, 2003, p. 113.

8.Le Congrès d’Épinay. Un nouveau départ pour les socialistes, Éditions du Parti socialiste, 2001, p. 50, puis p. 51-52.

9.Ibid.

10.Ibid., p. 53.

11.Ibid., p. 54-55.

12.Pierre Serne, 2003, p. 116.

13.« Un récit inédit… », op. cit., juin 2003.

14.Le Congrès d’Épinay, 2001, p. 64.

15.Jean-Pierre Chevènement, Le vieux, la crise, le neuf, coll. La Rose au poing, 1975, p. 58.

16.Le Congrès d’Épinay, 2001, p. 65, puis p. 66 e p. 67.

17.Ibid., p. 68.

18.Ibid., p. 68-69.

19.Ibid., p.71.

20.Pierre Serne, 2003, p. 117 et Louis Mexandeau, Histoire du Parti socialiste (1905-2005), Talandier, 2005, p. 382 et n° 1.

21.« Un récit inédit… », op. cit., juin 2003.

22.Jean-Pierre Chevènement, 1975, p. 59.

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