« Lorsqu'on rêve tout seul, ce n'est qu'un rêve alors que lorsqu'on rêve à plusieurs c'est déjà une réalité. L'utopie partagée, c'est le ressort de l'Histoire »

Depuis 2010 le PSE a fait campagne unie aux élections. Depuis, chaque débat a pris une dimension européenne. Lorsque les géants de l’énergie nucléaire ont été terrassés par la libre concurrence acharnée qu’ils se livraient, les députés ont enfin misé sur la production locale et renouvelable. Le fonds de développement de l’énergie locale a permis de généraliser les constructions économes et les systèmes de production énergétique localisée. Pas à pas, le projet avance.

L’Europe est aujourd’hui, 1er novembre 2014, une puissance internationale qui pèse, en faveur de la paix et de la solidarité, bases de notre internationalisme. Certes, l’Union européenne ne peut accueillir toutes les solidarités du monde. Alors elle met toute son expérience au service de la constitution d’intégrations régionales fortes, démocratiques et solidaires, partout dans le monde. D’ailleurs, les Européens ont enfin compris que, si la Russie ne pouvait plus nous vendre son gaz, le régime de Poutine tomberait ; depuis, les forces démocratiques russes ont repris des couleurs et le Kremlin a été contraint à de larges avancées démocratiques, sous l’œil vigilant des ONG.

Au sein de nos frontières, le pacte fédératif a enfin institué les racines d’un véritable Peuple européen, « uni dans la diversité ». Le principe de subsidiarité jouant à plein, les collectivités locales se sont vu reconnaître le droit d’expérimenter tous les services publics nécessaires au bien être social. Certes, le principe de libre concurrence, cet antique vestige des temps anciens, n’a pas disparu. Mais la santé, l’éducation, l’action sociale, les services publics en réseaux en sont exclus. Car l’économie mixte permet au marché de réguler l’économie, mais aussi au Politique de réguler l’économie.

Et les Etats dans tout ça ? Ils restent un maillon fort de la solidarité. La généralisation d’une sécurité sociale universelle a permis à chacun de profiter de l’expérience des autres. Le modèle de santé français, par exemple, a été repris dans presque chacun des Etats de l’Union. Nos nouvelles haltes garderies, clairement inspirées du modèle scandinave, permettent aujourd’hui un éveil de l’enfant dès son plus jeune âge, dans le respect des rythmes de l’enfant.

D’ailleurs, la prise en compte des besoins sociaux est devenu un élément essentiel du gouvernement économique de l’Union. Le bien être social et le développement des compétences compte pour au moins 50% de notre performance économique. Pour répondre à cet enjeu, l’Indice de Développement Humain a supplanté, en 2012, le PIB comme indicateur de bonne gouvernance. Le 4e sommet de Lisbonne a d’ailleurs entériné les objectifs de progression de l’IDH dans chaque Etat ; sans effort de développement, pas de financement supranational…

Comme le disait Oscar Wilde,

«le progrès n’est que l’accomplissement des utopies. Sommes-nous prêts à partager, à construire ces utopies et, demain, à transformer le réel ? Alors l’avenir

commence aujourd’hui.»

Gwénaël

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