GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

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Va-t-il casser la Barak?

Barak Obama, sénateur noir américain, est arrivé en tête des caucus dans l'Etat de de l'Iowa (à 97% blanc), premier round des primaires à l'élection présidentielle américaine. Les Français votent toujours démocrates aux présidentielles américaines, non par humanisme, mais parce que l'impérialisme américain est toujours plus soft sous les présidences démocrates et laisse davantage de marge de manoeuvre à l'impérialisme français. C'est une logique de puissance de second rang qui pousse les élites françaises à préférer les démocrates, et les médias à soutenir cette position. L'enseignement de cette victoire partielle de Barak Obama est que l'Amérique se réveille après sept années de présidence républicaine qui ont mené les Etats-Unis à se lancer dans des guerres de prédation pétrolière au Moyen-Orient sous couvert de combat pour la liberté et la démocratie.

Barak Obama est le candidat "anti-guerre", qui "veut ramener les troupes à la maison". La bataille des primaires est loin d'être gagnée pour lui, mais son challenger principal, Hillary Clinton, qui envisageait les primaires comme une formalité, risque d'avoir du mal à remonter la pente. Nicolas Sarkozy a fait du modèle américain son modèle. Sa candidature à la présidence en France était soutenue par les néo-conservateurs. Il était partisan de la guerre en Irak, tout comme son Ministre des Affaires Etrangères. Ils font des ronds de jambes à l'administration Bush et ont renforcé l'engagement français en Afghanistan, augmentant du même coup la menace terroriste en France. C'est une situation inédite que d'avoir en France un président "Républicain" alors que l'administration républicaine aux Etats-Unis est créditée d'à peine 20% de soutien populaire.

R.C.

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