UIMM et MEDEF impunis ?
Les caisses noires d’argent sale du MEDF-UIMM atteignaient 600 millions d’euros. Certains disent un milliard. Cela représente un cinquième de ce qui a été perdu par les spéculations financières aventureuses de la Société générale, huit fois plus que l’enjeu de la dernière grève SNCF, douze fois plus que les crédits de Martin Hirsh pour faire travailler les pauvres au RSA.
Cela a été révélé le 26 septembre 2007 : la bande organisée ( Denis Gautier-Sauvagnac, Laurence Parisot, Michel de Virville, D. de Calan...) qui trafiquait cet argent sale pour corrompre des politiques et casser des grèves, payer des salaires en liquide sans cotisations, s’octroyer des prêts gratuits, n’est toujours pas sous les verrous. Les entreprises qui cotisaient à ces fonds secrets redistribués en mallettes de 26 à 32 kg à raison d’au moins 2 millions d’euros par an, ne sont pas inquiétées. D’où vient l’argent ? Ou va t il ? C’est l’omerta. Il n’y a guère de journalisme d’investigation sur le sujet. Les révélations sur la façon dont le Medef détourne des fonds, des locaux, des permanents sur le compte de la médecine du travail sont aussi restées sans suite. N’importe quelle bande de banlieue serait poursuivie et en préventive pour cent fois moins que ça.
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