GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

L'infolettre Une

Préparons un raz de marée populaire pour le 1er mai

Contre la dérive autoritaire du président, les appels à de sympathiques « casserolades » ont rassemblé des milliers de jeunes et de salarié.e.s, d’autres ont tout simplement éteint leur télévision. La GDS a demandé au groupe de rédaction chargé de cet éditorial de regarder et écouter Macron. Ce décryptage vous évitera de subir celui des « politologues » poli.e.s et complaisant.e.s des chaînes de télés. 

Décryptage et consternation

Il ne change pas ou alors en pire. Dès ses premiers mots, « bille en tête », il légitime la loi des 64 ans avec les mêmes arguments qui ont convaincu 80% de la population, 90% des salariés actifs de s’y opposer, des millions d’entre eux à manifester et à faire grève. Il se prévaut de l’avis prévisible du Conseil constitutionnel de la Ve république. Dans une seconde de lucidité il constate que « le consensus n’a pas été trouvé » pour ensuite s’engager dans un discours bâclé de campagne électorale, parlant d’indépendance, de justice, de recrutement de milliers d’emplois et de création de 200 brigades de gendarmerie, de réforme du lycée professionnel, de rémunérations insuffisantes, d’emploi industriel, de planification écologique, d’unité du pays, de progrès pour terminer en apothéose sur la reconstruction de la cathédrale Notre de Dame de Paris. Alléluia !

Évidemment tout est creux, rien n’est concret. Sur les salaires, pas un mot sur les revendications de 300 € d’augmentation pour toutes et tous, d’augmentation du Smic et d’indexation des salaires sur les prix. C’est peut-être cette question de la hausse des salaires, des pensions et des minima sociaux  qui, le 1er mai, sera un nouveau détonateur de la mobilisation sociale, en lien avec le refus réaffirmé de la retraite à 64 ans.

Le scorpion sur la grenouille !

E Macron, propose donc, de nouveau, de tourner la page en proposant une coalition nouvelle et en exhumant le hochet du conseil national de rénovation (animé par le « haut commissaire au plan », F.Bayrou, celui qui ne dit rien et ne fait rien). Et cela en 100 jours. Image symbolique à risque car au bout des 100 jours, ce fut Waterloo pour le dictateur Napoléon (du 1 mars 1815 au 7 juillet 1815).

Pitoyable méthode qui consiste à proposer 100 jours de plus (jusqu’au défilé militaire du 14 juillet !) alors que depuis 100 jours, il ne nous a pas écouté, il a tout fait pour réprimer sans rien concéder. « L’enlisé du Palais » est devenu un forcené qui s’entête à n’entendre que lui même alors que le pays est mobilisé contre la retraite à 64 ans.

Pour ces 100 jours il tente la tactique du scorpion disant à la grenouille « aide-moi à traverser la rive ». La grenouille : « pas question de me faire piquer ». Le scorpion : « j’ai entendu, je ne te piquerai pas ». La grenouille bonasse le transporte et au milieu de la rivière, le scorpion la pique ! « Désolé c’est plus fort que moi » dit le scorpion.

Le 1er mai dans l’unité, la déferlante !

La responsabilité de tous les partis des gauches sociales et écologistes, qui soutiennent tous l’appel intersyndical au 1er Mai  est grande. Leur responsabilité  est grande : faire de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (Nupes) le débouché politique du plus grand mouvement social depuis Mai 68 que connaît notre pays.

Pour être le véritable recours, la Nupes  doit se renforcer. Elle doit s’élargir au plan national et se construire dans les territoires. La question des adhésions directes à la Nupes est à juste titre posée. La Gauche démocratique et sociale (GDS) renouvelle  son appel à la construction de la "maison commune de la gauche" comme l’a fait notre porte-parole Gérard Filoche au rassemblement organisé par Génération.s le 12 avril à l’occasion de l’anniversaire de la constitution de la Nupes.

Pour retrouver cet appel, Cliquez sur : Assez de bisbilles, construire la Nupes tous ensemble

Inscrivez-vous à l'infolettre de GDS




La revue papier

Les Vidéos

En voir plus…