Après les vœux qui font vivre l'espoir, voici le moment des bonnes résolutions de l'année –volontaristes– pour se mettre en chemin. Attention, il faudra les tenir sur 12 mois, avec, pour la gauche française, un contrôle imparable à mi-chemin, le 9 juin : celui du vote populaire à l'élection européenne.

Macron, lui, il prépare les élections européennes. C’est le sens de la nomination de Gabriel Attal au poste de premier ministre, une des seules figures connues du macronisme…mais pour poursuivre la même politique de casse sociale, libérale autoritaire.

Prendre conscience de notre force,

Celle des progressistes et humanistes, celle du peuple travailleur, salarié pour l’essentiel. L'adversaire est puissant, détenant le pouvoir économique, médiatique et, pour l'instant, institutionnel. La classe dominante a l'argent. Nous, nous pouvons avoir les gens. Et c'est une force qu'on peut convaincre et mobiliser, dans son intérêt, pour gagner dans les urnes et ensuite peser, par la mobilisation sociale, pour changer vraiment de politique.

Donner envie de République sociale,

Envie de République sociale en donnant à voir ce qu'elle peut apporter à la vie des gens, des familles, pour le travail et le salaire, dans les quartiers et les bourgs. La rancœur progresse, et avec elle le vote d'extrême-droite, dans beaucoup de pays dont le nôtre. À nous de montrer par des propositions motivantes, et sur le terrain avec les associations et syndicats, que c'est la gauche qui peut ensoleiller l'avenir. Une préparation inventive, dès 2024, des prochaines élections municipales nous en donne l'occasion.

Consolider, enrichir le programme de la Nupes.

Notre but est de gouverner le pays à gauche et donc de lui proposer un programme partagé, résolu et crédible, à partir de l'acquis que la gauche a conclu ensemble en 2022. Cette année en particulier sur les questions européennes, c'est ensemble qu'il faut continuer à bâtir un projet majoritaire commun de bifurcation écologique, de progrès social et de libertés démocratiques. Nous, la Gauche démocratique et sociale (GDS), en accord avec l'électorat de gauche, nous travaillerons pour l'Union pour 2024 à l'élection européenne, et pour des «Printemps municipaux» partout en 2026 comme celui qui a permis la victoire à Marseille en 2020. La gauche n'a jamais gagné lorsqu'elle était désunie

Ne pas transiger sur les valeurs essentielles de la gauche.

 – La xénophobie, comme celle que l’arc réactionnaire (composé de toutes les droites) installe en France avec la Loi Immigration, est heureusement rejetée par un large arc humaniste et républicain, qui exigera le retrait de cette loi le 21 janvier après les mobilisations du 14 janvier .

– Les violations du droit international, comme celles dramatiquement actuelles et proches de nous qui amènent aux massacres de masse en Ukraine (depuis 2 ans par une agression unilatérale) et en Palestine (22.000 civils tués selon l'Unicef), doivent susciter la solidarité active et sans ambiguïté de la gauche.

Nous espérons partager ces résolutions avec vous et pouvoir les mettre en œuvre avec une gauche rassemblée, qui sache organiser sa diversité par le dialogue et la démocratie.