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Allemagne 1918 #7 : lʼexplosion de la révolution

Lʼeffondrement du front bulgare, dont la mutinerie de Radomir fut la conséquence, sonnait le glas pour les puissances centrales qui constataient, impuissantes, le reflux de leurs armées sur tous les fronts. Dans la seconde quinzaine dʼoctobre, la vieille monarchie austro-hongroise sombrait corps et biens. Quelques jours plus tard, cʼest aux portes de lʼAllemagne que la révolution frappait sourdement. Trop tard pour sauver les bolcheviks du diktat de Brest-Litovsk. Mais les révolutionnaires allemands étaient-ils prêts à partir à leur tour à lʼassaut du ciel ?

Avec lʼarrivée des soldats américains en Europe et lʼirruption des chars alliés sur les champs de bataille du Nord-Est de la France, la supériorité allemande, permise par le redéploiement des unités orientales après Brest-Litovsk, fait long feu. Le 18 juillet, lʼoffensive de la dernière chance est contenue sur la Marne. Le 8 août – « jour de deuil pour lʼarmée allemande » au dire de Ludendorff1, le commandant suprême des forces armées impériales –, les alliés passent à lʼoffensive et les soldats allemands commencent une longue et pénible retraite, qui ne prendra fin quʼà la signature de lʼarmistice à Rethondes.

La situation nʼest guère plus réjouissante à lʼarrière que sur le front. Ainsi, en septembre, les services de lʼIntérieur du Reich concluent une note en affirmant que « le climat [en Allemagne] était très mauvais » et quʼil convenait de « prévoir une soupape de sûreté »2. En bas, on ne veut plus et, en haut, tout laisse à croire quʼon ne peut plus continuer ainsi. Il nʼy a guère dʼindice plus probant – comme lʼa par la suite fait remarquer Lénine – pour déceler les signes avant-coureurs de la révolution.

LʼAllemagne défaite

Le 4 octobre 1918 est une date méconnue de lʼhistoire allemande. Cʼest pourtant ce jour-là que naquit, sous la houlette du prince Max de Bade, un gouvernement sʼappuyant sur une majorité au Reichstag. Pour la première fois, un cabinet ministériel se déclarait responsable devant la Chambre. Aussi bien politiquement quʼarithmétiquement, ce nouveau cours parlementaire ne pouvait se passer de lʼappui du SPD, devenu aux élections de 1914 le premier parti du Reich.

Sommé dʼobtempérer au nom de lʼUnion sacrée, lʼancien parti révolutionnaire, qui sʼétait débarrassé lʼannée précédente de sa minorité pacifiste, consent à lʼinévitable et dépêche deux de ses membres les plus influents – Philipp Scheidemann et Gustav Bauer – au sein du gouvernement de Bade. Comme le reconnaîtra quinze jours plus tard le Comité directeur du SPD, cʼétait « uniquement pour empêcher la ruine du pays et lʼeffondrement de lʼéconomie nationale que des représentants du parti ont fait le sacrifice dʼentrer au gouvernement »3. Débarrassées de leurs oripeaux patriotiques, les intentions des leaders sociaux-démocrates deviennent claires : cʼest bien lʼordre bourgeois quʼil convenait de sauver.

Si le ministérialisme du SPD est la suite logique de ses votes résolus au Reichstag de tous les crédits de guerre sollicités par le Kaiser depuis août 1914, le subit dévolu jeté par les officiers conservateurs sur leurs anciens ennemis marxistes a de quoi surprendre au premier abord. Les témoignages des chefs de lʼarmée ont toutefois le mérite de la clarté. Ainsi, le 1er octobre, Ludendorff écrit dans sa correspondance quʼil vient de prier Guillaume II « dʼassocier à la direction des affaires les hommes auxquels nous devons, pour lʼessentiel, la situation actuelle. [...] À eux de conclure cette paix quʼil faut conclure. Ils nʼont quʼà manger eux-mêmes le plat quʼils ont si bien su nous préparer ». Pour le chef dʼétat-major, ce serait donc aux politiciens démocrates et aux sociaux-démocrates « majoritaires », attachés par-dessus tout à la victoire et à la « paix sociale », que lʼAllemagne doit son effondrement... Difficile de nier davantage ses propres responsabilités !

Groener, le successeur de Ludendorff, va encore plus loin dans lʼesprit de caste quand il écrit sans fard dans ses Mémoires, rédigées dans les années 1930 : « Ce qui nous importait, à moi et à mes collaborateurs, cʼétait que, pour lʼavenir, nos armes restent sans tache et que lʼétat-major nʼait pas à supporter le poids de lʼarmistice »5. Les idiots utiles de la sociale-démocratie étaient donc appelés à la rescousse par les officiers pour conclure une paix que ces derniers jugeaient inévitable militairement, mais dont ils ne voulaient absolument pas être comptables politiquement.

Débats à gauche

Le moins que lʼon puisse dire, cʼest que les deux principales organisations révolutionnaires allemandes ne sont pas réellement en mesure de profiter de la situation créée par lʼeffondrement militaire et par lʼapparente démocratisation du régime impérial. Les « radicaux » de Brême et de Hambourg, qui avaient noué contact avec les bolcheviks par lʼentremise de Radek, sont alors au plus mal. Selon Paul Frölich, en raison des arrestations et des incorporations de leurs dirigeants, « de lʼorganisation des Linksradikalen, il ne restait que des ruines »6.

Le groupe Spartakus ne se porte guère mieux, son noyau berlinois ayant été décapité lors de la répression consécutive à lʼéchec des grandes grèves de janvier 1918. En septembre, Ernst Meyer est le seul membre du groupe de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht – alors tous deux emprisonnés – à pouvoir souhaiter à Lénine par lettre un prompt rétablissement, suite à la tentative dʼassassinat perpétrée contre lui par la terroriste SR Fanny Kaplan. Le militant spartakiste conclut de la sorte sa missive : « Nous ne pouvons pas nous attendre à des actions importantes dans un proche avenir. Mais, pour lʼhiver, nous avons des projets plus vastes et la situation générale ici vient appuyer notre action »7. Les semaines suivantes prouveront cruellement le caractère erroné de ce pronostic attentiste.

Karl Liebknecht (1871-1919)

LʼUSPD constitue en fait le seul état-major ouvrier en ordre de marche. Mais le caractère composite de ce parti regroupant comme par accident lʼensemble des groupes opposés à la ligne ultra-chauvine du SPD lʼempêche de se doter dʼune ligne claire et, surtout, de lʼappliquer. Ainsi, à la mi-octobre, la direction indépendante publie bien un appel critiquant les « socialistes gouvernementaux » appelés à la rescousse pour « étayer la société bourgeoise »8 et rappelant que les congrès internationaux avaient invité les socialistes à profiter de la guerre pour abattre la domination capitaliste. Mais elle nʼen tire absolument aucune conséquence en guise de revendication de classe et se cantonne à réclamer une libéralisation du régime, à lʼinstar des partis bourgeois démocrates.

Cʼest finalement dans la presse « majoritaire » – mais évidemment en négatif !  – que lʼon décèle le plus nettement les signes de lʼimminence de lʼexplosion. Le Vorwärts, lʼorgane du SPD, ne cesse en effet dʼappeler les ouvriers au calme, considérant que « lʼAllemagne sʼest engagée sur la voie qui mène de l’État autocratique à l’État populaire ». Le 17 octobre, sʼil dénonce les manœuvres des nationalistes, il ajoute quʼen tentant « de dresser les ouvriers contre le gouvernement, en les lançant dans des grèves et des manifestations désormais absurdes et sans objet », les émules allemands du bolchévisme apportent « de lʼeau au moulin des ennemis de la démocratie »9. Pour le SPD, hissé au pouvoir par la grâce de lʼétat-major, lʼennemi nʼest décidément pas tant à droite quʼà gauche ! À la même période, lors dʼune réunion de direction, Ebert, le président du parti, nʼavait-il pas affirmé : « Qui a vécu les événements de Russie ne peut pas souhaiter, dans lʼintérêt du prolétariat, quʼun tel développement advienne chez nous »10 ? Et comme dʼagitateurs bolchéviques, il nʼy a pas lʼombre dans les usines, cʼest bien lʼavant-garde du salariat allemand, alors au point de rupture, qui est visée par la diatribe du Vorwärts...

Premiers craquements

Le 7 octobre, les spartakistes parviennent à réunir une conférence clandestine. Il en sort que la révolution est imminente en Allemagne et que son explosion permettra de faire la jonction avec la Russie soviétique. Dans ce cadre, une série de revendications sont affirmées. Elles touchent au rétablissement des libertés démocratiques, mais traitent aussi des salaires, de la saisie des banques, des mines, des usines, ainsi que des grandes propriétés foncières. Enfin, la plateforme spartakiste se conclut sur lʼabolition de la monarchie, la déchéance de toutes les dynasties régnantes, ainsi que la proclamation de la République, avec la prise du pouvoir par les conseils d’ouvriers et de soldats. La Ligue Spartakus ne fait là rien dʼautre que mettre à disposition des masses le programme que lʼUSPD sʼingénie à garder pour lui.

Dans la foulée, les spartakistes publient un tract significativement intitulé « Le commencement de la fin ». Lʼinsurrection à venir y est décrite avec minutie : « Il faut sʼorganiser dans les entreprises et les unités militaires, au front comme à lʼarrière. Il sʼagit dʼappuyer par tous les moyens les mutineries spontanées qui éclatent dans les rangs des soldats, de les faire aboutir à une révolte armée, dʼélargir cette révolte en une lutte qui assure la totalité du pouvoir aux ouvriers et aux soldats, et dʼarracher la victoire par des grèves de masses »11.

Depuis plusieurs jours, les ministres SPD nʼont de cesse de convaincre leurs collègues que lʼincarcération de Karl Liebknecht contribue à agrandir son auréole de martyr. Le leader spartakiste est finalement libéré le 21 octobre. Il arrive à Berlin le surlendemain et une manifestation spontanée se forme pour lʼaccueillir. Selon Jacob Walcher, « quelquʼun alla vers lui et lui demanda comment il allait. Karl dit impatiemment : « À présent, ça nʼa pas dʼimportance ». Puis, il cria à la foule les mots dʼordre : « À bas la guerre ! À bas le gouvernement ! » quʼil avait lancés le 1er mai 1916 sur la Potsdamer Platz et qui avaient motivé son emprisonnement. « Il ne cessa de les répéter lorsque des camarades lʼemportèrent sur leurs épaules »12.

À peine libéré, Liebknecht se voit proposer dʼêtre coopté à lʼexécutif de lʼUSPD. Ses leaders entendent de la sorte à la fois contrôler le révolutionnaire et capter une partie de son immense prestige dans les masses. Liebknecht met deux conditions à sa nomination : la reconnaissance par la direction indépendante de la justesse de vue des spartakistes, et la convocation rapide dʼun congrès dont il escomptait quʼil déboucherait sur un désaveu cinglant, par une base impatiente, de la politique menée. Au sommet de lʼUSPD, si on accepte lʼidée dʼune proclamation affirmant le rapprochement avec la Ligue Spartakus, on nʼa aucunement lʼintention de se placer sous le feu des militants. Dont acte : Liebknecht nʼentre pas à la direction de lʼUSPD, mais il est convenu quʼil sera invité à toutes les réunions importantes.

Le 26, Liebknecht entre en revanche, avec deux autres spartakistes (Meyer et Pieck), au conseil ouvrier provisoire dirigé par les « délégués révolutionnaires » élus clandestinement par les ouvriers berlinois lors des grèves de janvier. Il ferraille aussitôt avec les indépendants et même avec Richard Müller, le leader des délégués révolutionnaires, persuadé que les masses nʼentreraient dans lʼaction que si le gouvernement de Bade mettait fin aux pourparlers de paix entamés avec lʼEntente. Pour lui, il faut dès à présent préparer la mobilisation par des initiatives hardies. Selon Pierre Broué, le 28 octobre au soir, « Liebknecht réitère sa proposition dʼorganiser systématiquement meetings et manifestations de rue et propose de les concentrer, pour commencer, sur la journée du 3 novembre », mais lʼUSPD et Richard Müller sʼy opposent. Lʼindépendant Barth ironise sur ce plan, quʼil qualifie de « gymnastique révolutionnaire »13.

Vers lʼinsurrection

En politicien avisé, Stresemann écrit, le 2 novembre, au vice-président du Conseil de Prusse quʼon « entend dire partout que la révolution va éclater dans les semaines qui viennent » en Allemagne et quʼil « nʼest pas douteux que les événements de Vienne et Budapest auront leur contrecoup à Berlin ». Et le futur chancelier de la République de Weimar de conseiller à son collègue « de sʼassurer que les effectifs de police sont suffisants, et les troupes stationnées à Berlin, sûres »14. À cette date, lʼimplosion de lʼAutriche-Hongrie était en effet un fait avéré, et risquait à tout moment de mettre le feu aux poudres dans le Reich déchu.

Le 4 octobre, le leader social-démocrate Viktor Adler avait fait voter au parlement autrichien le principe de lʼautodétermination nationale. Le 19, un « comité national » tchèque se prononça pour lʼindépendance assortie dʼune association de la Bohème autrichienne avec la zone slovaque de la Hongrie. On a beau riposter à Vienne en proclamant lʼautodétermination des Allemands – au nombre de 3 millions dans ce qui est en train de devenir la Tchécoslovaquie –, le précédent praguois fait tache dʼhuile dans les régions hongroises de la double-monarchie des Habsbourg, suite à la défaite de Vittorio Veneto qui consomme la défaite militaire austro-hongroise. Du 24 au 30 octobre, des « comités nationaux » rassemblant les partis bourgeois et la social-démocratie prennent le pouvoir en Hongrie, puis, en réaction, en Croatie et en Slovénie, dans les provinces roumanophones ainsi quʼen Slovaquie où lʼon considère lʼabsorption par la Bohème comme un moindre mal face au durcissement dʼune férule magyare dʼautant plus crainte quʼelle ne serait plus tempérée par Vienne.

Selon Vincent Présumey, « l’extrême soudaineté de ces événements ne peut s’expliquer que par leur caractère préventif, car les mutineries dans l’armée et la formation des conseils d’ouvriers et de soldats ne vont pas tarder ». En effet, dès le 28 octobre se reconstitue à Budapest le conseil ouvrier mis en place lors des grèves de janvier. Le surlendemain, les soldats paradent avec des cocardes rouges sur les boulevards viennois et un conseil de soldats est désigné. Dans les deux capitales de lʼempire déchu, les soldats révoltés mettent à leur tête un social-démocrate de gauche : Joseph Pogany à Budapest et Josef Frey à Vienne.

Le 2 novembre a lieu à Berlin une réunion conjointe des dirigeants indépendants – dont Liebknecht quʼil était impossible de ne pas convier – et des délégués révolutionnaires. Le vent dʼEst, venu dʼAutriche et des Balkans, qui a suscité de significatives mobilisations dans le Reich fin octobre, pousse les uns et les autres à lʼaction. Au dire de Pierre Broué, le président de lʼUSPD, Hugo Haase, « énergiquement soutenu par Richard Müller, propose de fixer au 11 novembre la date de lʼinsurrection armée et de sʼy préparer immédiatement. Ledebour (pour la gauche indépendante) rétorque que cette proposition ne fait que dissimuler une dérobade et un refus dʼagir : pour lui, il faut fixer lʼinsurrection au surlendemain »15.

La révolte des marins à Kiel début novembre

Pour Liebknecht, aucun plan dʼinsurrection ne valait sʼil nʼétait pas assorti dʼun appel préalable à la grève générale, lors de laquelle les grévistes appelleraient à des manifestations monstres pour la paix immédiate, la proclamation de la République et le passage du pouvoir aux conseils dʼouvriers et de soldats. Cʼest à partir de cette mobilisation de masse que, selon lui, « lʼaction devrait être élevée par des mesures de plus en plus hardies jusquʼà lʼinsurrection ». La proposition de Liebknecht est largement repoussée, tout comme celle de Ledebour qui consistait in fine à forcer la main au mouvement social. Ne restait plus quʼaux présents à valider le scenario de Haase, centré sur le 11 novembre, ce qui – vu lʼenchaînement des événements – revenait à refuser de prendre la main.

Lʼattentisme de lʼétat-major ouvrier aurait pu permettre au gouvernement de Bade-démocrates-SPD, voire à lʼétat-major, de reprendre lʼinitiative. Mais les marins de Kiel ne leur en laissèrent pas lʼoccasion. La mutinerie de la flotte de la Baltique, enclenchée le 3 novembre, lança en effet la dynamique qui allait aboutir à la formation de conseils dʼouvriers et de soldats sur tout le territoire du Reich et à lʼabdication du Kaiser, le 9. Lʼempire était aboli, la guerre finie, mais la révolution, elle, ne faisait que commencer.

Cet article de notre camarade Jean-François Claudon est à retrouver dans la revue Démocratie&Socialisme d'octobre 2018 n° 258

Notes

1.La suite des Mémoires du général allemand est beaucoup moins connu. Il y affirme : « Je ne vécus pas dʼheures plus pénibles, sauf à lʼépoque des événements qui se déroulaient sur le front bulgare à partir du 15 septembre et qui scellèrent le destin de la Quadruplice». Sur lʼeffondrement militaire bulgare et sur la révolte des soldats, voir http://www.gds-ds.org/il-y-a-cent-ans-la-mutinerie-de-radomir-relance-la-revolution.

2.Cité dans Gilbert Badia, Les spartakistes. 1918 : lʼAllemagne en révolution, Aden, Bruxelles 2008 (1ère éd. 1966 dans la coll. Archive chez Julliard), p. 25.

3.Vorwärts n° 287, 18 octobre 1928. Cité dans Gilbert Badia, op. cit., p. 37.

4.Ibid., p. 26.

5.Ibid., p. 27.

6.Paul Frölich, Autobiographie 1890-1921. Parcours dʼun militant internationaliste de la Sociale-démocratie au Parti communiste, Éditions Science marxiste, coll. Documents, Montreuil, 2011 p. 116.

7.Lettre dʼErnst Meyer à Lénine, datée du 5 septembre 1918. Citée dans Pierre Broué, Révolution en Allemagne, Éditions de Minuit, 1971, chap. VII.

8.Cité dans Gilbert Badia, op. cit., p. 33.

9.Vorwärts n° 287, 18 octobre 1928. Cité dans Gilbert Badia, op. cit., p. 37 et 39.

10.Cité dans Chris Harman, La révolution allemande. 1918-1923, La Fabrique, 2015, p. 59.

11.Cité par Gilbert Badia, op. cit., p. 36.

12.Témoignage inédit du dirigeant syndical et communiste Jacob Walcher, cité ibid., p. 41.

13.Sur cette réunion, voir Pierre Broué, op. cit., chap. VIII.

14.Lettre de Gustav Stresemann à Friedberg, datée du 2 novembre 1918. Cité par Gilbert Badia, op. cit., p. 44.

15.Pierre Broué, op. cit., chap. VIII.

 

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