GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

Le social au cœur À Gauche

C’est la droite, l’extrême-droite et la politique du Medef qu’il faut balayer !

Jean-Luc Mélenchon, le PCF, appellent à manifester le 5 mai. Descendre dans la rue pour défendre la perspective d’une VIe République est une initiative qui a du sens. Mêler cette défense à un « coup de balai », qui ne distingue pas vraiment la gauche de la droite, n’en a plus du tout.

Nicolas Sarkozy exprimait directement les intérêts du patronat, des actionnaires, des 0,1 % les plus riches de la population. De toutes nos forces nous avons voulu, ensemble, le chasser, et nous avons eu pleinement raison.

Avec un gouvernement de gauche c’est différent. Ce qu’on peut reprocher à un gouvernement de gauche, c’est de céder aux pressions du patronat, des marchés financiers. Les patrons et les financiers sont coupables pour le chômage de masse, la misère, les inégalités, mais pas le gouvernement de gauche que nous rappelons à l’ordre parce qu’il est néanmoins responsable de se laisser entrainer dans la mauvaise direction. Malgré ses manques, il est de notre camp. Mais nous voulons le faire changer de politique.

Jean-Luc Mélenchon se pose en « recours », il attend la chute de notre gouvernement en espérant qu’il apparaîtra alors comme le sauveur. Mais si le gouvernement de gauche s’effondre, ce sera toute la gauche qui s’effondrera, Jean-Luc Mélenchon comme les autres. Cette stratégie du recours ne marche nulle part. Elle a subi l’échec en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal et même en Grèce.

Quand la vague rose reflue, ce n’est pas la vague rouge qui l’emporte mais la vague bleue, avec le risque qu’elle soit assortie d’une vague d’un bleu un peu plus foncé.

De plus en plus de ministres, socialistes ou écologistes, prennent position contre la politique d’austérité du gouvernement. De plus en plus d’élus socialistes ou écologistes conscients des réalités du terrain (chômage, précarité, etc) souhaitent un changement d’orientation.

La seule perspective réaliste que nous ayons pour nous opposer à l’Europe de Merkel et des marchés financiers, aux pressions du Medef, c’est un gouvernement de toute la gauche qui s’appuie sur les attentes du salariat, sur la mobilisation sociale, aussi bien que sur la majorité parlementaire. Ce gouvernement de toute la gauche, c’est un gouvernement du PS, d’EELV et du Front de gauche.

Rien de grand ne s’est fait et ne fera sans l'unité de toute la gauche !

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