Communiqué unitaire
Après que des interventions policières aient eu lieu sur plusieurs universités, comme Strasbourg ou Bordeaux, pour déloger les blocages et les occupations mis en place par le mouvement étudiant, les incidents qui se sont produits ces derniers jours à Lille et à Nanterre démontrent un saut dans la politique répressive du gouvernement d’Emmanuel Macron contre la jeunesse. A Nanterre, après avoir été agressés à l’intérieur du bâtiment où ils organisaient une assemblée générale, 6 étudiants ont été mis en garde à vue, et trois déférés en Justice. Au moment même où, dans cette fac qui a vu naître le mouvement du 22 mars, on commémore le cinquantenaire de mai 68, les CRS ont ordre de matraquer et d'arrêter des étudiants pour le simple fait de s’organiser…
Par ailleurs, suite à l’appel à une intervention policière sur Tolbiac par son président, nous alertons sur la menace d'une décision du gouvernement d'évacuer par la force dans les prochains jours l’ensemble des occupations et blocages d’université. Nous affirmons notre rejet le plus absolu de cette politique autoritaire qui cherche à étouffer sous les coups la contestation bien réelle qui émerge, dans les universités, dans les gares et bien ailleurs. Notre solidarité est du côté de cette jeunesse qui se bat pour une université ouverte à toutes et tous et qui fait face à la violence de l’Etat et de bandes d’extrême-droite, comme cela a été le cas à Montpellier sans grande réaction du pouvoir en place. Nous serons à leurs côtés pour défendre leur droit de manifester et de s’organiser, ainsi que pour dénoncer toute forme de répression contre les étudiants et le mouvement social plus en général.
Alternative Libertaire (AL), Ensemble, Gauche Démocratique et Sociale (GDS), Génération.s, Europe Ecologie – Les Verts (EE-LV), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti Communiste Ouvrier de France (PCOF), Parti de Gauche (PG), République et Socialisme (R&S), Nouvelle Donne.