Où en sommes nous ?
09/09/2012 |
Déposer ensemble une motion, mettre le social au cœur des débats, garantir l’unité et la représentativité des composantes de la gauche du parti.
1°/ Il semble malheureusement probable que la contribution Romagnan-Emmanuelli-Hamon ne déposera pas de motion. Les initiateurs de cette contribution issue de UMA font le choix de rejoindre la contribution Ayrault Aubry. Si tel était leur choix, nous le regretterions mais nous ne nous y rangerions pas pour autant. Pour notre part, seule une motion indépendante peut défendre un programme social en faveur des salaires, des salariés, des retraites, du contrôle des licenciements, du droit du travail. On ne peut se contenter d’un baroud d’honneur contre le TSCG tout en négociant la préservation de positions. 2°/ Pourtant il y a bien des urgences sociales : salaires, chômage de masse, emploi, travail, retraites, misère. L’INSEE vient de le confirmer : il y a 440.000 pauvres de plus, soit au total 8,6 millions de citoyens en dessous du seuil de pauvreté. Cinq millions de chômeurs, 50% des salaires en dessous de 1600 euros, un Smic qui ne permet pas de vivre, un droit du travail passé à l’acide libéral… tout cela n’est plus supportable pour le salariat qui représente 93 % des actifs. Nous voulons donc que le congrès du parti socialiste en débatte ! Les délégués de notre contribution « Pour réussir le changement, redistribuer les richesses» (1000 signataires) réunis à Paris le samedi 8 septembre ont voté à l’unanimité sur la nécessité de présenter une motion centrée sur les questions sociales. 3°/ Nous avons entrepris une discussion avec Marie-Noëlle Lienemann et ses amis (près de 500 signataires), pour que cette motion soit commune :[caption id="attachment_5111" align="alignnone" width="120"]L’article en PDF[/caption]