Chili, l’autre onze septembre
08/09/2013 |
Il y a 40 ans, le 11 septembre 1973, l’armée chilienne soutenue par les USA renversait le gouvernement démocratiquement élu du socialiste Salvador Allende.
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Le dernier discours de Salvador Allende
« …L’Histoire ne s’arrête pas, ni avec la répression, ni avec le crime. C’est une étape à franchir, un moment difficile. Il est possible qu’ils nous écrasent, mais l’avenir appartiendra au Peuple, aux travailleurs. L’humanité avance vers la conquête d’une vie meilleure…. Ils ont la force, ils pourront nous asservir, ils mais n’éviteront pas les procès sociaux, ni avec le crime, ni avec la force….L’histoire est à nous, c’est le Peuple qui la fait… Ils vont sûrement faire taire radio Magallanes et vous ne pourrez plus entendre le son métallique de ma voix tranquille. Peu importe, vous continuerez à m’écouter, je serai toujours près de vous, vous aurez au moins le souvenir d’un homme digne qui fut loyal avec la patrie. Le Peuple doit se défendre et non pas se sacrifier, il ne doit pas se laisser exterminer et se laisser humilier. Travailleurs : j’ai confiance dans le Chili et dans son destin. D’autres hommes espèrent plutôt le moment gris et amer où la trahison s’imposerait. Allez de l’avant sachant que bientôt s’ouvriront de grandes avenues où passera l’homme libre pour construire une société meilleure. Vive le Chili, vive le Peuple, vive les travailleurs ! Ce sont mes dernières paroles, j’ai la certitude que le sacrifice ne sera pas vain et qu’au moins surviendra une punition morale pour la lâcheté et la trahison ». Salvador Allende, le 11 septembre 1973[caption id="attachment_5603" align="alignnone" width="120"]L’article en PDF[/caption]